SFR n’est finalement pas à vendre selon son P-DG

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Nouveau rebondissement dans le dossier SFR : son P-DG Stéphane Roussel balaie toute option de vente ou de fusion. On a du mal à suivre.

Dans la série des prédictions IT pour 2013, l’exercice est corsé pour SFR.

Fin 2012, le groupe Vivendi, maison-mère de l’opérateur télécoms, suggérait qu’il allait se concentrer sur les contenus et la distribution (musique, Canal Plus, jeux vidéo).

Quitte à se désengager du pôle télécoms (SFR en France, Maroc Telecom et GVT au Brésil).

Mais une nouvelle interview de Stéphane Roussel accordée au Parisien laisse planer de nouveau un sérieux doute sur la « révision stratégique » menée par Vivendi.

Alors que SFR vient d’annoncer une généralisation de la 3G+ « Dual Carrier » dans sa gamme de forfaits mobiles, son P-DG est revenu sur les tergiversations portant sur le sort de SFR.

En fait, l’opérateur télécoms ne serait pas à vendre.« Et il ne l’a jamais été », soutient-il mordicus.

Il rejette aussi fermement l’option d’une fusion. Alors que des rapprochements avec Bouygues Telecom, Free et Numericable ont été évoqués dans la presse.

« La seule chose qui soit envisageable, c’est le partage des moyens techniques sur une partie du réseau », indique Stéphane Roussel dans l’interview. Là, du coup, on trouve un consensus au niveau de tous les opérateurs.

Le pôle télécoms de Vivendi est balloté en l’état actuel. Entre vente par appartements, synergies industrielles ou fusions, les hypothèses restent ouvertes.

« Nous n’avons pas encore d’offres formelles sur ces actifs », expliquait Jean-François Dubos, Président du directoire de Vivendi, dans une interview accordée fin décembre.

Mais, depuis, des signaux sont apparus. Ainsi, pour le cas de GVT, le journal brésilien Valor Economico évoque une possible reprise de l’opérateur télécoms par Apax, DirectTV et KKR.

SFR

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SFR : le premier logo
1987 : la Compagnie Générale des Eaux crée la Société française du radiotéléphone (SFR). Il faudra attendre la libéralisation du marché sur le mobile pour que SFR prenne vraiment son essor (à partir de 1996).

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