SGBD en mode cloud : Amazon Web Services lance DynamoDB en Europe

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Le service de base de données « NoSQL » d’Amazon Web Services arrive en Europe. Les grandes entreprises vont-elles craquer pour le SGBD en mode cloud ?

Amazon Web Services lance Amazon DynamoDB en Europe.

Il s’agit de son service de base de données « NoSQL » disponible en mode cloud, où Amazon gère le hardware et le software au nom du client.

Le NoSQL est un système de gestion de base de données (SGBD), adapté aux besoins des bases de données géantes des gros sites et applications Web.

Son hébergement en Europe devrait garantir le respect des règlements européens sur la protection des données, en les conservant au sein de l’Union.

De quoi encourager les grosses entreprises à confier ce service (vital) au pôle BtoB de services Internet d’Amazon ?

DynamoDB se positionne en effet sur ce marché en concurrence avec les logiciels MongoDB (open source, utilisé par exemple par SourceForge.net), CouchDB (open source, utilisé par Ubuntu One), Cassandra (Twitter et Digg), BigCouch, Redis ou Riak en particulier. Des logiciels puissants, mais parfois complexes.

Solution hébergée et gérée par le pôle de services Internet pros d’Amazon, DynamoDB se présente de son côté comme une « solution NoSQL » (et non un logiciel).

Elle mêle facilité de gestion, rapidité et des capacités d’adaptation, résume ChannelBiz.fr.

AWS propose cette vidéo explicative pour expliquer les concepts du NoSQL et les avantages de Amazon DynamoDB :

Le fait que DynamoDB ne soit hébergé que sur des disques SSD permettrait des gains de performance importants.

Hébergés sur Amazon Web Service, DynamoDB profite des réplications à travers plusieurs zones géographiques pour optimiser le temps d’accès des clients internationaux.

Une affirmation qui semble, selon Silicon.fr, en contradiction avec la raison officielle de cette arrivée en Europe.

Assurer au client que « le service est conforme aux règles instaurées par l’Union européenne et que leurs données ne vont pas quitter l’Union européenne. »

A vérifier avant de s’engager, donc.

Un autre outil mis en avant : en cas d’augmentation des besoins, quelques clics suffiraient à rajouter des capacités à DynamoDB, le système se chargeant de répartir la charge de façon optimale sur les serveurs.

Dans son communiqué, AWS affirme qu’il devient possible « en quelques clics sur la console AWS Management, de créer, dimensionner et piloter une table de base de données NoSQL, sans dégradation des performances, et avec un accès à la mesure de l’utilisation et des performances du service. »

L’administration est du coup totalement automatique, ce qui séduira les entreprises souhaitant profiter de la puissance du NoSQL sans entrer dans leur complexité.

Pour le démarrage, il existe un niveau d’accès gratuit ( jusqu’à 100 Mo de stockage,  capacité en lecture/écriture de 5 écritures et 10 lectures par seconde, jusqu’à 40 millions de requêtes par mois).

Pour distribuer ses services dans le cloud, Amazon Web service s’appuie sur des spécialistes IT locaux.

C’est le cas d’Infopark. D’origine allemande, ce fournisseur européen exploite DynamoDB pour commercialiser une offre Platform-as-a-Service (PaaS) pour la gestion du contenu Web, d’un portail et la gestion de la relation client sur Internet.

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