Signal-spam.fr s’étend à la collecte des SMS frauduleux

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L’initiative de « boite à spam envoyés aux internautes » intègre la dimension spam sur mobile. Les SMS non désirés deviennent envahissants.

Les spams que l’on reçoit dans sa boîte e-mail, cela n’a rien de nouveau. Mais ces nuisances s’étendent maintenant aux SMS, comme ceux qui invitent à appeler un numéro surtaxé pour gagner des cadeaux, ou pour rencontrer des jeunes hommes et femmes célibataires.

C’est pour combattre ces spams et SMS frauduleux que la plate-forme signal-spam.fr, qui recueille déjà les spams signalés par les internautes depuis mai 2007, va étendre ses fonctions à l’inventaire des SMS indésirables, pour être plus à même de les bloquer.

Cette annonce a été faite par Eric Besson, le secrétaire d’Etat en charge de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’Economie numérique, qui n’a pas annoncé de date officielle de lancement de cette nouvelle fonctionnalité. Tout en déclarant qu’elle « [… ] sera opérationnel dans les prochains jours ».

12 millions de messages non sollicités recensés

Le site signal-spam.fr a signé dès octobre 2007 un partenariat avec la CNIL (Commission National Informatique et Libertés), ce qui permet à la Commission de recueillir des données et des statistiques quant aux types de spams et de SMS envoyés. Si la CNIL, après enquête, estime que le spam ou le SMS indésirable en est bien un, elle peut prendre des sanctions contre les spammeurs en leur infligeant des amendes d’un montant maximal de 300 000 euros.

Un peu plus d’un an après son lancement, 42 000 utilisateurs ont déjà signalé sur le site 12 millions de messages non sollicités. En outre, la France est aujourd’hui passé de la 6ème à la 11ème place du classement des principaux pays émetteurs de spams. Selon Sophos, éditeur de solutions de sécurité, les champions du spam restent les Etats-Unis (15,4%), loin devant la Russie (7,4%) et la Turquie (5,9%).