MWC’11: Nokia réorganise ses activités en mode « Windows Phone centric »

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MWC : Nokia refond son organisation en deux grands pôles : « smartphones » et « téléphones mobiles ». Sa division R&D risque de pâtir de l’accord stratégique signé avec Microsoft.

À partir du 1er avril, Nokia s’appuiera sur deux principaux pôles distincts pour la téléphonie mobile : Smart Devices (smartphones) et Mobile Phones (téléphones mobiles). La première division sera au centre de l’alliance Windows Phone.

La seconde prendra en charge les relais de croissance comme l’innovation et le business sur les marchés émergents (avec des terminaux low cost donnant accès à l’Internet et aux applications).

Signalons trois autres divisions : « Markets » (vente des produits, marketing, communication),  « Services and Developer Experience » (développement du portfolio de services Nokia, relations avec les développeurs) et « localisation et publicité » (intégrant Navteq).

Dans le nouveau Nokia, on recense également plusieurs unités : « Design » (conception des produits), « Corporate Development » (développement de l’entreprise, écosystème et partenariats stratégiques) et « Corporate Relations & Responsibility » (relations institutionnelles et développement durable),  « Human Resources » (ressources humaines), « Legal and Intellectual Property » (propriété intellectuelle et juridique).

Dans ce nouvel ensemble, « Nokia Siemens Networks [la branche réseaux opérateurs et solutions d’entreprise, ndlr] continue d’exister dans le groupe Nokia en tant qu’entité distincte », précise l’équipementier télécoms finlandais.

Selon Silicon.fr, ce revirement stratégique aura un impact significatif sur l’effectif global de Nokia.

La R&D serait particulièrement touchée (23 000 en Finlande, 60 000 dans le monde).

A l’occasion du Mobile World Congress 2011 de Barcelone, Stephen Elop a évoqué de « substantielles » suppressions d’emplois, sans pour autant les chiffrer.

A fin 2010, le groupe Nokia (y compris Nokia Siemens Networks) se monte à 132 000 collaborateurs (dont environ 20 000 en Finlande, avec 6000 personnes engagées dans la R&D).

Interrogé par Reuters, un responsable syndical évoque une suppression massive de postes. « Si la pire des hypothèses se réalise, je pense que plus de 5000 emplois sont menacés. »

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