Smartphone Galaxy A7 : Samsung la joue en finesse

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Samsung sort un nouveau modèle de smartphone fin sous Android dans la lignée des Galaxy A3 et A5. Les configurations SoC du Galaxy 7 sont particulières (galerie photos).

En 2014, pour le troisième trimestre d’affilée, le volume des ventes de smartphones a baissé du côté de Samsung Electronics : 79,2 millions de smartphones (pour T3 2014), contre 88,4 millions il y a un an.

La firme high-tech coréenne tente de reconquérir les consommateurs avec la phablette Samsung Galaxy Note 4 Edge et la finition haut de gamme avec le smartphone Galaxy Alpha.

Elle poursuit dans la lignée avec la sortie du Galaxy A7 sous Android 4.4 (KitKat), qui complète la gamme déjà constituée des Galaxy A3 et A5.

L’accent est mis sur la finition avec usage de l’aluminium et coque unibody (un seul bloc). Le Galaxy A7 dispose également d’un écran plus grand que le Alpha, avec un prix qui devrait être largement inférieur.

La séduction passe par la finesse du smartphone : seulement 6,3 mm d’épaisseur. C’est moins que celle de l’iPhone 6 (6,9 mm) mais plus que celle record de l’Oppo R5 (4,9 mm).

Le Galaxy A7, c’est aussi le passage au 64 bits pour le fabricant high-tech sud-coréen. Deux configurations ont ainsi été dévoilées. Un modèle supportant la 3G et 4G LTE avec dual SIM active est pourvu du Snapdragon 615 (qu’on trouve aussi sur l’Oppo R5 par exemple), comme nous le supposions fin octobre.

La puce de Qualcomm intègre deux processeurs à 4 coeurs Cortex-A53 (l’un cadencé jusqu’à 1,5 GHz et l’autre jusqu’à 1 GHz) ainsi qu’un processeur graphique avancé Adreno 405 (évolution de l’Adreno 330 du Snapdragon 800).

Mais Samsung décline également le Galaxy A7 avec le SoC maison Exynos 5 Octa 5430. Il embarque un processeur avec 4 coeurs Cortex-A15 et 4 autres Cortex-A7 ainsi que le processeur graphique ARM Mali-T628.

Il s’agit d’un processeur 32 bits supportant le jeu d’instruction ARMv7 (et non ARMv8 comme pour le processeur du Snapdragon 615). De quoi brouiller les pistes avec cette version supportant également la 4G LTE (via le modem M7450 signé Ericsson) et qui gagne la connectivité en champ proche NFC (Near Field Communication).

Le terminal supporte le Wi-Fi 802.11 ab/b/g/n (pas le ac), le Bluetooth 4.0, l’USB 2.0 et la géolocalisation via les constellations GPS (américain) et GLONASS (russe).

On trouve un appareil photo principal de 13 mégapixels et un autre en façade de 5 mégapixels. Des modes dédiés aux selfies sont de la partie (« Ultra Wide Shot » et « Auto Selfie »). Pour les communications, on trouve aussi un système de réduction actif du bruit ambiant avec le « Always Clear Voice Auto Control ».

Le Galaxy A7 est équipé d’une mémoire flash de 16 Go extensible par carte microSD et d’une mémoire vive de 2 Go. L’ensemble est alimenté par une batterie non amovible de 2 600 mAh.

Si le Galaxy A7 bénéficie d’un écran Super AMOLED de 5,5 pouces, celui-ci affiche une définition de 1280 par 720 pixels (HD), histoire de contenir son tarif. Cela se traduit par une chiche résolution de 267 ppp (pixels par pouce) alors que celles de nombreux autres smartphones dépassent allègrement les 400 ppp.

Avec ce nouveau modèle dont la ligne de flotaison se situe juste entre le haut de gamme et le milieu de gamme, Samsung essaie de séduire plus par le design que les spécifications. Il sera décliné suivant trois couleurs : noire, dorée et blanche.

Le Galaxy A7 est peut-être aussi un galop d’essai avant le lancement du Galaxy S6 qui a pour tâche de faire oublier les ventes du Galaxy S5. Le S6 pourrait ainsi adopter une telle finition unibody.

Le constructeur est resté laconique sur la date de commercialisation et le tarif. Toutefois, alors que les Galaxy A3 et A5 affichent des tarifs respectifs de 300 euros et 400 euros, on peut tabler sur 500 euros. Le site SamMobile évoque lui une tarif de 509 euros et une commercialisation dès la fin du premier trimestre 2015.

   

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