Smartphones : Nokia remet ça en 2016 ?

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Nokia viserait le 2e semestre 2016 pour signer son retour dans la téléphonie mobile. Mais pas en tant que constructeur.

Cette fois-ci, c’est la bonne ?

Voici quelques semaines, Nokia réfutait encore officiellement, par voie de communiqué, toutes les allégations relatives à un éventuel retour sur le marché de la téléphonie mobile. Le groupe finlandais se contentait de réaffirmer sa « principale ambition » dans le domaine : exploiter son portefeuille de plus de 10 000 brevets, déjà ouvert à une soixantaine d’entreprises.

Les lignes ont semble-t-il bougé. Dans une interview accordée à Manager Magazin, Rajeev Suri, qui a récemment fêté sa première année à la tête de Nokia, évoque son intention de « se rapprocher des partenaires appropriés » pour relancer le business en 2016.

Si ce come-back se confirmait, il ne pourrait intervenir qu’en fin d’année, au regard du contrat de « non-agression » signé par Nokia auprès de Microsoft après la revente de son activité Terminaux mobiles (une opération annoncée en septembre 2013 et finalisée en avril 2014, pour 5,44 milliards de dollars).

Une fois libéré de ses engagements, Nokia ne fabriquerait pas directement ses téléphones. Il les concevrait, puis les vendrait sous forme de licences à une société tierce chargée de la production et de la distribution.

Dans l’état actuel, il n’est pas exclu que Nokia permette par ailleurs à des partenaires d’exploiter sa marque, comme c’est déjà le cas avec la tablette Nokia N1 lancée en novembre 2014 par le Taïwanais Foxconn.

Dans les colonnes du média allemand avec lequel il s’est entretenu, Rajeev Suri revient aussi sur les enjeux de la fusion avec son concurrent français Alcatel-Lucent. En marge de cette OPE à 16 milliards de dollars, Nokia s’est mis en quête d’un repreneur pour son service de cartographie et de navigation HERE.

Uber et Facebook seraient sur les rangs, tout comme un groupement de constructeurs automobiles allemands (Audi, BMW, Daimler). Ce dernier « ne sera pas favorisé » dans cet appel d’offres, malgré sa puissance de feu, assure Rajeev Suri. Le dirigeant, qui compte tirer au minimum 3 milliards d’euros de cette vente, assure que « toutes les portes restent ouvertes ».

Crédit photo : Hadrian – Shutterstock.com

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