Sony PlayStation Network: le service est rétabli au Japon

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Fermé suite à un piratage en avril, le PlayStation Network est progressivement remis en ligne. La plate-forme Internet sera ré-ouverte au Japon le 6 juillet.

Après un piratage massif en avril de son PlayStation Network, Sony remet en état de marche sa plate-forme Internet rattachée à sa console de jeux vedette.

Le service PSN est progressivement rétabli dans le monde, après avoir pris des mesures de sécurité IT.

C’est le cas pour les Etats-Unis et l’Europe depuis début juin.

Sony prévoit un retour à la normale sur son marché domestique au Japon à partir du 6 juillet.

Le service de divertissement numérique Qriocity (musique et films) sera également rétabli à cette occasion au niveau local.

A l’instar des joueurs du monde entier, les fans de PSN au Japon profiteront d’un « Welcome Back package » (cadeau en guise de dédommagement).

Il inclura des jeux gratuits et un accès au service premium « PlayStation Plus » pour une période déterminée (un mois ou deux).

Le premier semestre a été difficile sur le front de la sécurité pour Sony, sonné par une série de cyber-attaques qui s’est notamment traduite par une perte massive de données personnelles et bancaires (77 millions d’utilisateurs PSN exposés, dont 4,7 millions en France).

La semaine dernière, le groupe high-tech japonais a annoncé un remaniement de la direction de sa filiale de jeux vidéo, désormais confiée à Andrew House, un vétéran de Sony d’origine galloise.

Kazuo Hirai, qui supervise Sony Computer Entertainment (SCEI), cumulera ses fonctions avec celle de Président de la filiale jeux vidéo (en remplacement d’Akira Sato qui partira fin août).

Sony doit reprendre la main au niveau des résultats financiers.

Entre les attaques pirates et les conséquences liées aux catastrophes naturelles de mars 2011 (tremblements de terre + tsunami) et l’accident nucléaire de Fukushima, le groupe a en effet affiché une perte de 2,2 milliards d’euros pour son année fiscale 2010-2011 (achevée en mars).

Rien que la destruction d’usines dans le nord du Japon et les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement du groupe high-tech lui a coûté plus d’un milliard de dollars.

Le préjudice lié aux actes de piratage serait évalué à 173 millions de dollars.

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