Spore considéré comme un virus ?

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Le jeu de simulation de vie d’Electronic Arts, qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, est la cible d’une plainte sur son dispositif DRM.

Après le lancement en fanfare de Spore, le nouveau jeu d’Electronic Arts fait face à ses premières déconvenues. Selon une dépêche de l’Agence France presse tombée en fin de semaine dernière, un groupe de fans du jeu créé par Will Wright porte plainte contre l’éditeur/distributeur.

Il l’accuse d’avoir « assorti [Spore] de mesures anti-piratage semblables à un virus informatique », selon l’AFP qui a pu consulter les documents judiciaires de la Cour civile de Californie où la plainte a été lancée.

Les utilisateurs du jeu déplorent que l’éditeur ait omis de les avertir de la présence d’un logiciel de DRM (protection contre la copie), SecuROM  qui s’installe automatiquement sur la machine, en même temps que le jeu.

Les plaignants le qualifient de « virus qui s’installe tout seul sans prévenir ». Selon eux, cette application de lutte contre le piratage peut endommager des composants de l’ordinateur et en bloquer certaines actions en se nichant au coeur du système d’exploitation.

Pour mémoire, ce dispositif DRM avait déjà causé quelques remous au sein de la communauté des joueurs. Leurs commentaires sur le site marchand Amazon n’était pas flatteurs et s’en prenait presque exclusivement à ce système de protection contre la copie.

Un million de copies vendues : voilà la bonne nouvelle

Il empêche les clients d’Electronic Arts d’installer le jeu plus de trois fois. Du coup, certains acheteurs se sont mis à le télécharger dans sa version piratée, à partir des liens fournis sur les sites de peer-to-peer comme The Pirate Bay. Spore a ainsi battu des records de téléchargements… illégaux.

Mais tout cela n’a pas empêché le jeu du papa des Sims d’atteindre les un million de copies vendues en trois semaines ! Et c’est bien sûr la bonne nouvelle pour Electronic Arts.

Disponible dans des versions PC, Mac et Nintendo DS, mobile et iPhone, depuis le 7 septembre dernier, le jeu de simulation de vie extra-terrestre a aussi suscité la création de plus de 25 millions de créatures de tout poil, de véhicules et de bâtiments. Des petits monstres rigolos et des vaisseaux spatiaux, mis en ligne et partagés sur le Sporepedia. L’encyclopédie des créatures imaginées par la communauté des joueurs.