Spotify ouvre son écosystème aux quatre vents

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Le service de streaming musical Spotify est bon prince. Son P-DG Daniel Ek décrète les portes ouvertes aux développeurs tiers, qui vont doter l’écosystème de fonctionnalités additionnelles.

Spotify joue les bon princes du streaming et ouvre aux développeurs tiers les portes de son écosystème. Il en résulte une douzaine de services additionnels (critiques musicales, affichage des paroles, clips vidéo…) dont la mise en place interviendra courant décembre.

Ambassadeur d’une volonté d’expansion qu’il a réaffirmée à l’occasion d’un discours empreint d’ambition et acquis au caractère légal des fonctionnalités qui en découleront, Daniel Ek a tenu à rassurer les foules : tout ce beau monde restera gratuit… jusqu’à nouvel ordre.

A cet effet, le P-DG a annoncé la mise en place d’une interface dédiée de programmation en HTML, CSS et Javascript. Les codeurs sont invités à apporter leur contribution en conséquence, pour un premier lancement qui n’est plus qu’une question de jours.

Sous l’égide et la dénomination originale d’une plate-forme de streaming musical qui réunit désormais 10 millions d’utilisateurs actifs (un quart dispose d’un abonnement payant), c’est un écosystème social et interactif qui se développe avec le concours de partenaires tels que Rolling Stone.

Le magazine bien connu des mélomanes associera à l’écoute quelques paragraphes d’une critique associée au morceau en cours de lecture.

TuneWiki apportera sa contribution avec l’affichage en temps réel des paroles de chansons, quand SongKick fournira à l’usager un module de recherche d’interprètes et concerts en fonction de critères géographiques.

A terme, des encarts réservés aux clips vidéo devraient faire leur apparition sur l’interface d’un logiciel nécessairement plus exigeant en ressources système.

Et Daniel Ek de poursuivre sur la lancée d’une implantation aux Etats-Unis qui a porté son entreprise au septième ciel.

Le récent partenariat noué avec Facebook et l’intégration consécutive dans l’Open Graph ont plus que triplé le nombre d’internautes inscrits au service.

Derniers en date à avoir salué l’arrivée de Spotify sur leurs territoires respectifs, Suisses et Belges bénéficieront, au même que dix autres pays d’Europe où le site suédois a pris ses quartiers, d’une offre d’autant renforcée, certainement plus cohérente et non monétisée.

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