SSII : le groupe Open cherche un nouvel élan
Le groupe français de services informatiques, co-présidé par Guy Mamou-Mani et Frédéric Sebag, publie des résultats mitigés pour 2010. Il dévoile un « plan stratégique » pour redonner du souffle.
Open : recrutement de 800 « productifs » sur 2011
Globalement, la SSII réalise son business avec des clients grands comptes (principalement issus de la finance et des services & transports) en leur fournissant des prestations relatives à « l’ingénierie applicative » (71% du CA) et les « infrastructures services » comprenant la dimension cloud (28%).
La SSII favorise plutôt une approche « nearshore » (France, Espagne) mais dispose d’intérêt en Ukraine et « bientôt en Chine ».
Sur le front des technologies, le groupe Open veut se montrer plus offensif sur des pôles d’innovation comme le Machine to Machine (M2M), le mobile multimédia et l’open source en visant des secteurs industriels IT à fort potentiel : santé et télémédecine, énergie avec la vague du smart grid…ou les transports communicants (SNCF).
La SSII prévoit également un budget de 30 millions d’euros sur la période 2011 – 2013 pour procéder à des « acquisitions ciblées » (a priori dans le domaine du conseil).
En 2010, la croissance externe avait été forte avec les rachats de Hays IT et Sylis pour 100 millions d’euros.
Autre préoccupation non négligeable en cette période de reprise d’activités sur le marché informatique : le recrutement et la « fidélisation des ressources humaines » (3200 collaborateurs au dernier pointage).
Après avoir concrétisé 450 recrutements en 2010, le groupe Open poursuit dans sa lancée.
La SSII veut recruter courant 2011 « 800 productifs » (les stagiaires et les jeunes diplômés représentant 20% de ce plan)
Mais il faut promouvoir le « nouveau visage » de la SSII face à ses concurrents globaux comme Steria, IBM ou Capgemini.