Système d’exploitation pour mobile : Access met PalmOS à l’écart

Mobilité

L’éditeur nippon Access, qui avait racheté PalmSource, concentre désormais
ses développements autour du noyau Linux pout les mobiles.

PalmOS n’est plus. Le 12 octobre dernier, Access a annoncé la transition de PalmOS vers Access Linux Platform (ALP). La société high-tech nippone Access avait acquis PalmSource en 2005 (voir édition du 9 septembre 2005). Dès février 2006, Access annonçait le successeur de PalmOS détenu par PalmSource (voir édition du 17 février 2006). La marque PalmSource disparaît à son tour au profit de la nouvelle entité. Le site PalmSource invite dès la page d’accueil à se rendre sur le portail d’Access.

ALP est un système d’exploitation destiné aux appareils et téléphones mobiles basés sur le noyau Linux (2.6.12 et supérieur) complété par des modules libres comme l’outil de création d’interface graphique GTK+, le gestionnaire de flux GStreamer et la base de donnée SQLite. En basculant PalmOS sous environnement Linux, Access espère ainsi bénéficier des contributions de la communauté de développeurs du libre et des applications open source environnantes.

Access ne coupe cependant pas définitivement les ponts avec la plate-forme PalmOS qui équipe 40 millions d’appareils mobiles dans le monde, selon l’éditeur. Celui-ci continuera à supporter les applications du système de PalmSource à travers une couche d’émulation sur ALP. La société nippone entend également étendre sa technologie à des passerelles domestiques (les boxes des FAI) et devrait annoncer un kit de développement avant la fin de l’année.

Palm OS a perdu du terrain

La stratégie d’Access n’est pas surprenante. Depuis sa scission avec le constructeur Palm, PalmOS perdait du terrain sur le marché des système d’exploitation pour mobile. Actuellement dominé par Symbian, le marché observe la montée inexorable de Windows Mobile de Microsoft et de RIM.

Récemment, Access a accéléré ses partenariats à travers le lancement d’un programme de déploiement de son navigateur Web NetFront en direction des fournisseurs de contenus. En août, l’éditeur japonais signait un accord avec Orange pour la certification de la plate-forme ALP sur le réseau de l’opérateur.