Tablette : l’étincelle de Linux s’appelle Spark

MobilitéTablettes
tablette Spark open source Linux

Plus qu’un terminal, c’est une apologie du logiciel libre que constitue la dénommée Spark, tablette de 7 pouces dotée d’un système Linux que régit une interface Plasma Active adjointe au gestionnaire du bureau KDE.

Feu follet des tablettes tactiles, la dénommée Spark (« étincelle »), confinée dans un châssis de 7 pouces, ne paie guère de mine. Elle revêt pourtant une particularité logicielle qui en fait une dissidente remarquée : pas d’Android, mais un système Linux avec gestionnaire de bureau KDE.

Une interface Plasma Active, tout particulièrement adaptée au contrôle tactile multipoint, régit ce condensé de philosophie open source et joue d’arguments tels qu’une technologie d’apprentissage automatique destinée à mettre en valeur certains fichiers sous la forme de recommandations personnalisées à l’adresse de l’utilisateur.

Ce projet, proche d’une concrétisation sous la forme de l’ardoise Spark (200 euros aux dernières nouvelles) enregistre notamment le concours d’Aaron J. Seigo.

Impliqué dans le développement de KDE, l’intéressé fait le point sur l’évolution des démarches et évoque des partenariats « en cours d’instigation » avec OwnCloud (solution d’hébergement de contenus à distance ou nuage privé) et divers éditeurs d’extension Qt / QML.

En conformité avec la politique Linux, l’écosystème applicatif se composera essentiellement de logiciels libres. S’y adjoindront des ouvrages issus de la bibliothèque numérique du projet Gutenberg.

Positionné sur le même créneau tarifaire qu’une Amazon Kindle Fire écoulée à plus de 6 millions d’exemplaires selon les dernières estimations, la Spark, digne d’un terminal bon marché, laisse transparaître bien peu d’attraits matériels.

Du choix d’une architecture ARM découle l’implémentation d’un processeur à 1 GHz secondé d’un GPU Mali-400, de 512 Mo de RAM et de 4 Go de mémoire interne, extensibles via un port pour cartes SD.

Le Wi-Fi 802.11n est au rendez-vous, au même titre qu’une sortie HDMI jouxtée de deux ports USB. La 3G s’affiche quant à elle aux abonnés absents.

L’entreprise est louable, le réel intérêt de la résultante porte toutefois à réflexion, à l’heure où Linux peine à investir les tablettes tactiles, quand bien même Mark Shuttleworth s’attache à escompter une démocratisation à l’horizon 2015.

 

Crédit photo : Copyright Aaron J. Seigo

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur