Test 3M Privacy Screen Protector : et les tablettes s’évanouissent
3M s’invite dans le débat de la mobilité et apporte, grâce à d’astucieux filtres plastifiés, un peu de confidentialité. Plus qu’un produit, c’est un concept : ITespresso.fr vous fait part de son expérience avec le Privacy Screen Protector.
Regards indiscrets s’abstenir
Et c’est parti pour un contrat honoré avec tant de justesse et de simplicité qu’il en devient frustrant pour le public environnant.
L’appétit des plus curieux n’en est que renforcé, notamment pour le testeur, qui observe, impuissant, ses collègues s’adonner avec joie à la consultation de documents personnels.
A moins de loger son regard dans la ligne de mire de la tablette, un décalage de plus de 30 degrés sur le côté condamne toute tentative d’espionnage, aussi discrète soit-elle.
A la lecture d’une vidéo, on ne discerne alors guère que les contours des personnages et des éléments du décor. Les sujets mouvement deviennent des ombres fantomatiques filant à toute vitesse dans une indescriptible purée de pois.
Même constat pour les images fixes et le texte. Malgré un éventuel zoom, il est très difficile de distinguer ne serait-ce que la composition de l’ensemble pour les photographies, la présentation pour les écrits.
Il va sans dire qu’une luminosité accentuée joue (non significativement, toutefois) en la défaveur du Privacy Screen Protector.
Les angles de vision nécessaires à une protection maximale s’élargissent sensiblement jusqu’à 40 degrés dans le cas de la Galaxy Tab.
Il faudra donc réaliser quelques calculs d’apothicaire pour établir le bon compromis entre un affichage suffisamment clair et une intimité préservée.
D’autant plus que l’application de ce filtre magique couvre, en dépit d’une transparence limpide, le panneau principal d’un léger voile, à peine détectable à l’oeil nu, mais effectif à environ 2% de l’échelle de luminosité.
Concrètement, un avant-après porte la Galaxy Tab à 98% de son rendement maximal en termes de clarté d’écran. Un point commun à l’ensemble des tablettes.
En mode automatique, s’assurer d’avoir couvert au préalable le capteur d’ambiance lumineuse environnante permet au logiciel d’ajuster avec pertinence ce seuil, tout seul, comme un grand.
En outre, il semble que le produit, s’il nuit à l’esthétique globale, ne perturbe en rien la réactivité du tactile, ni même sa précision.
Mieux, il remplit sa fonction d’antipoussière, reflets et rayures. C’est du très bon, sur toute la ligne.