Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »

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PlayBook-clavier

Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.

La PlayBook, une promesse à tenir

On l’aura compris, en matière de tablettes numériques, RIM en est à son galop d’essai.

Pour autant, le groupe canadien a-t-il le droit à l’erreur ?

Toujours est-il qu’il ne manque pas d’ambition, au bon sens du terme. Sa PlayBook semble même en mesure de faire de l’ombre au contingent des grands noms du marché.

Pour autant, on aurait tôt fait de réduire ces perspectives à un simple match avec l’iPad. Ce qui ne revêt pas tout à fait de l’absurde.

Les deux ennemies du moment se rendraient coup pour coup, sauf qu’Apple a vendu en un rien de temps ce que RIM a écoulé en plusieurs mois.

Résolument dédiée aux pros de par son look et sa logithèque, la PlayBook est orientée visioconférence grâce à une caméra frontale 3 millions de pixels.

Au dos, un second capteur 5 mégapixels fait de cette tablette 7 pouces la première à capturer des séquences vidéo en 1080p.

Face à l’iPad et son processeur de type Cortex A8, la PlayBook n’a pas à rougir : son Cortex A9 double cœur améliore grandement les performances tout en optimisant la durée de vie de la batterie.

En utilisation classique (surf, vidéo, traitement de texte, jeux…), on en tire une bonne douzaine d’heures. L’écran LCD semble contribuer à cette longévité.

Sa qualité est moindre par rapport à la technologie IPS proposée par Apple, mais le rendu reste fidèle et le tactile, opérationnel.

BlackBerry Playbook by RIM

Le navigateur Internet reste ce qui se fait de mieux actuellement sur plateforme mobile. La compatibilité est totale avec Flash comme avec HTML5 et Adobe Air.

RIM promet d’y adjoindre, pour l’été, l’ensemble des applications Android ainsi que les programmes codés en Java.

Choix regrettable, l’implémentation du système BlackBerry Bridge.

Conséquence, sans smartphone RIM associé, la PlayBook se trouve comme amputée d’une jambe. Cette dépendance conduit entre autres à l’utilisation forcée d’un téléphone mobile pour obtenir une connexion 3G.

Là encore, on nous promet l’arrivée imminente de modèles 3G. Mais tout dépendra de ce que RIM voudra bien investir, alors que la PlayBook a déjà fait son lot de sceptiques.

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