Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »

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PlayBook-clavier

Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.

Aspect, ergonomie du produit

A quoi bon déroger aux bonnes habitudes ? Adepte du noir, RIM conserve la robe épurée qui a fait de ses smartphones des icônes dans les vitrines des distributeurs.

La PlayBook hérite tout naturellement de cet apparat qui la rend sobre et lui confère un aspect résolument professionnel.

De la housse néoprène aux câbles de connexion, en passant par l’emballage, tout sans exception arbore un noir ébène qui atteste d’une homogénéité typique des produits BlackBerry.

Forcément, on ne résiste pas longtemps à l’irrésistible envier de palper l’objet avant de se lancer dans son exploitation à proprement parler.

Bonne surprise, même les plus petites mains s’adapteront sans trembler à une coque qui proscrit le plastique dur en faveur une surface plus lisse, étudiée pour minimiser les rayures.

Aucune protubérance à signaler sur l’appareil.

Les quelques ports disponibles sont parfaitement intégrés au châssis et les boutons supérieurs, légèrement incurvés, se prennent en main en cinq secondes.

Ergonomie BlackBerry Playbook

D’un gabarit respectable (19,4 centimètres sur 13), la PlayBook est surtout l’une des plus fines (9,7 millimètres) dans cette gamme tarifaire. Elle est également l’une des plus légères, avec environ 425 grammes sur la balance.

On s’étonnera du positionnement des prises USB et HDMI, situées sur la tranche inférieure de la machine.

Ce choix discutable complique d’autant l’utilisation de la PlayBook lorsque celle-ci est reliée au secteur ou à une entrée vidéo de type téléviseur.

Pour en revenir à la tranche inférieure, elle est tout bonnement couverte d’inscriptions dont l’utilisateur se passerait sans mal.

Les numéros et sigles barbares ne signifient pas grand-chose à l’œil du consommateur et polluent inutilement l’espace autrement laissé libre.

Un petit tour du propriétaire est nécessaire pour constater que la PlayBook sait se montrer relativement autonome. Hormis un câble USB, un bloc secteur et la fameuse sacoche néoprène, il n’y a guère que les manuels pour alourdir le carton.

L’aide en ligne et l’application intégrée à BlackBerry OS auraient pu faire accomplir à RIM un geste pour l’environnement.

C’est raté : des manuels multilingues et des cartes de références sont inclus à foison. Une fois compulsées, elles sont bonnes pour la poubelle.

La PlayBook reste un modèle de technologie propriétaire. Utilisé aussi bien pour le transfert de données que pour le rechargement, le port mini-USB utilise un format qui s’affranchit des conventions.

Attention donc à bien ranger les accessoires ! En cas de perte, le passage chez un revendeur BlackBerry s’avèrera indispensable

Mention spéciale à l’adaptateur secteur, sans applaudissements à la clé. Au contraire. Le câble est tout juste assez long pour atteindre les prises les plus reculées. D’aspect fragile, il semble appelé à se fendiller après quelques mois, voire quelques semaines d’utilisation.

Quant à la fiche de connexion, elle ne fait pas bon ménage avec la tablette : l’ensemble brinqueballe dangereusement, plie presque, mais ne rompt pourtant pas.

Cerise sur le gâteau d’un déballage somme toute séduisant, RIM fournit même le petit chiffon de nettoyage.

(Lire la suite page 3) : démarrage et interface

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