Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »

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PlayBook-clavier

Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.

Un système original

Avantage indéniable de BlackBerry OS : son système multitâche.

Plusieurs applications peuvent fonctionner simultanément sans que l’on constate de ralentissement, même léger.

On navigue aisément entre les services en cours d’exécution.

Chance : même la lecture des clips vidéo se poursuit lorsque l’on minimise la fenêtre pour retourner à l’écran d’accueil.

Peu utilisé dans la plupart des applications disponibles par défaut dans BlackBerry OS, le clavier virtuel propose un agencement idéal pour les comptables dans l’âme, avec son pavé numérique situé, une fois n’est pas coutume, sur la gauche de l’écran.

Par rapport à un smartphone Torch ou Bold, la touche « sym » disparaît sans causer de désagréments. L’ensemble des touches sont simplement réorganisées.

Reste qu’elles couvrent la moitié de l’affichage, ce qui pourra gêner à la longue.

Par ailleurs, à l’usage, si le confort est présent, certains pesteront contre le retour de frappe.

Les caractères s’affichent trop près des touches enfoncées, si bien que l’on n’aperçoit pas sa saisie en simultané. Malheureusement, ce paramètre dépend plus du gabarit des mains de l’utilisateur.

BlackBerry Playbook OS

A chaque tableau idyllique son détail qui fâche. La désillusion est grande lorsqu’on incline la Playbook pour s’essayer au mode portrait.

La première fausse note est immanquable : l’accéléromètre est soit sourd d’oreille, soit sous anesthésiants. Son temps de réponse est désastreux.

Mais le point noir, sans conteste, ne se cherche pas : il se trouve malencontreusement, lorsque l’idée nous vient de basculer la tablette à la verticale.

Sans devenir inutilisable, la machine souffre d’un rendu mal optimisé. Pis, on se sent irrémédiablement à l’étroit. Un retour en mode paysage s’impose.

Aucun interrupteur matériel ne permet le blocage de l’orientation, mais une option intégrée au système propose la même fonction.

On remerciera RIM de l’avoir implémenté.

(Lire la suite page 6 : les interactions avec l’extérieur)

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