Test HP EliteBook 8640p : vraiment pour les pros ?

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Côté gauche HP EliteBook 8640p

Nouveau test pour ITespresso.fr. Cette fois-ci c’est le PC portable HP EliteBook 8640p, destiné aux professionnels, qui est passé au crible.

Prise en main initiale

Agréable sensation au toucher du clavier. Une impression de durabilité se dégage au bout de quelques minutes de frappe acharnée. L’outil numéro un du professionnel a vraisemblablement de quoi l’accompagner pour un bon bout de temps. Sa durée de vie devrait s’élever à plusieurs dizaines de milliers de pressions.

A moins que ces quelques éléments mal fixés dans leur logement n’aient raison de la sagacité de l’utilisateur. En effet, certaines touches, notamment centrales, ont cette fâcheuse tendance à se balader dans leur emplacement au gré du temps.

En conséquence, le clavier se révèle ô combien moins bruyant sur ses extrêmités qu’en son centre, où il intègre un capteur tactile de mouvement loin de remplacer un touchpad. Plus gênant qu’autre chose, ce composant d’un autre temps réduit la taille des trois touches qui l’entourent. Pour faire simple, chacune perd un morceau dans l’affaire.

HP EliteBook 8640p clavier

Les repose-poignets sont bien étudiés et remplissent leur mission. En tandem avec le clavier, ils minimisent la fatigue de ce fameux canal carpien. A la longue, on a néanmoins tendance à ressentir une douleur, surtout lorsque Mère Nature nous donne de petites mains, peut-être un peu limitées pour atteindre sans mal les rangées supérieures.

Au chapitre des points faibles, impossible de passer outre ce pavé directionnel ramassé. Peiner pour accéder à des commandes pourtant basiques, est-ce vraiment le tribut à payer pour bénéficier d’une batterie de touches de fonction et d’un clavier complet à 86 touches ? D’autant plus que HP n’a visiblement pas trouvé la place pour offrir un pavé numérique digne de ce nom.

Dernier grief, la position de la touche de fonction, labellisée « fn ». Elle se situe à l’emplacement habituel du modificateur « ctrl », ce qui oblige à revoir sa technique de frappe, sous peine de manquer ses copier-coller. Mais que cette inversion se fait fréquente sur les nouveaux laptops !

Enfin, une lampe adjointe au module webcam compense l’absence de rétroéclairage. En tant que Front Light (par opposition au Backlight), elle remplit correctement son rôle dans les endroits sombres. Et c’est ce qu’on lui demande.

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