Test HP EliteBook 8640p : vraiment pour les pros ?

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Côté gauche HP EliteBook 8640p

Nouveau test pour ITespresso.fr. Cette fois-ci c’est le PC portable HP EliteBook 8640p, destiné aux professionnels, qui est passé au crible.

Performances matérielles

Globalement, l’équipement fourni s’en sort avec les honneurs. A commencer par le lecteur-graveur de disques optiques. Poussé dans ses retranchements, celui-ci affiche un temps d’accès de 132 millisecondes, pour une utilisation CPU qui dépasse rarement les 3% à la lecture.

Durant cette même opération, le débit moyen sur cinq minutes de sollicitation maximale atteint les 20 Mo/s, avec un pic a 25 Mo/s. Assez pour transférer et acquérir sans mal des données et assurer la lecture sans coupure de films sur support optique.

Lors de tests réalisés avec HDD Health, le disque dur interne frôle les 100 Mb/s en lecture, pour 85 Mb/s en écriture, en dépit de sa vitesse de rotation limitée a 5400 révolutions par minute. Des performances qui minimisent le temps nécessaire à la copie de lourds fichiers tels que des clips vidéo. Les monteurs devraient y trouver leur compte.

A noter cependant que ce taux baisse légèrement lors des échanges de données entre deux partitions. Il en va de même pour la copie de petits fichiers. Le disque est alors moins réactif et souffre parfois de temps de latence significatifs.

En revanche, le système tire pleinement parti du bus USB 3.0. Il est rare, voire impossible de tutoyer le débit théorique, mais les habitués du 2.0 auront tôt fait de revoir leurs gammes : moins de 30 secondes sont nécessaires pour copier le contenu d’un album de 20 titres encodés en MP3.

Côté gauche HP EliteBook 8640p

C’est avec 3DMark que les choses se gâtent. Inutile de tenter le coup avec la dernière version, qui soumet le GPU intégré à des tests bien trop poussés. Qu’on se le dise, à moins de 20 images par seconde lors de phases 3D en haute qualité, cet EliteBook n’est pas fait pour les joueurs.

Même combat avec PcMark 07. La puce Intel Graphics se cantonne à moins de 10 frames par seconde, affichant des résultats dignes d’une carte non optimisée pour DirectX 9. Bienvenue dans le monde des Radeon 7500 et autres Geforce 4. Et ce ne sont pas les statistiques flatteuses dégagées par GPU-Z qui changent la donne.

Pour un bilan plus probant, un retour sous 3DMark 2006 s’impose et confirme la pauvreté d’un circuit graphique dont la mémoire partagée ne vaudra jamais les composants autonomes et leurs modules dédiés, physiquement adjoints au circuit.

A la rescousse, l’Intel Core i5 a 2,6 GHz gère idéalement la surcharge logicielle. Quoique le multitâche montre ses limites. Ceci dit, la plupart des usages classiques d’un professionnel ne devraient saturer ni la mémoire, ni le processeur.

Dépourvu de son câble d’alimentation, l’EliteBook poursuit son chemin vers la banalité. En usage traditionnel, avec Wi-Fi et Bluetooth activés, son par casque à 30% du volume maximum et luminosité à la moitié de la jauge, il offre environ 3 heures et 30 minutes d’autonomie. Au rapport, l’employé lambda en conclura, sans mauvais jeu de mots, que c’est « bien, mais pas top » pour un laptop.

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