Test HP Pavilion DV6 : méfiez-vous de l’eau qui dort

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Vues rapprochées HP Pavilion DV6

Le banc de tests d’ITespresso.fr accueille le Pavilion DV6, un ordinateur portable 15,6 pouces signé HP. Il est disponible à 499 euros.

Utilisation sommaire

L’invasion imminente des ultrabooks se fait de plus en plus sentir. Les quelques 30 secondes nécessaires au démarrage (40 secondes pour afficher le bureau et 50 secondes pour être totalement opérationnel) paraissent désormais une éternité, quand bien même cette performance classe la machine parmi les bons élèves.

Qu’on se le dise, le DV6 est un disciple bien réveillé, un véritable moteur à essence qui ne faiblit pas pour autant lorsque l’effort se prolonge. La vélocité du processeur quadricoeur AMD A6-3410 n’y est pas plus étrangère que ces 6 Go de RAM à 1333 MHz.

Il y a du potentiel sous le capot et l’ensemble tient la distance, indéniablement. Avec un indice Windows proche de 6 et une utilisation CPU idéale, les installations de programmes se déroulent sans accroc ni temps de latence.

L’exécution est tout aussi plaisante et l’on est rarement à court de cette mémoire vive extensible à 8 Go. Le système embarqué, Windows 7 en version familiale, se charge de répartir la charge entre les quatre cœurs de l’A6, pour des résultats dignes et une expérience multitâche sans fausse note.

Faire table rase des ralentissements intempestifs n’est plus une utopie. On s’en rapproche notamment grâce à l’implémentation d’une technologie bien connue, le Hyper-Threading. Chaque cœur peut dédier sa puissance à deux processus en simultané.

Le disque dur interne complète une offre alléchante. Mis à part ses 5400 rotations par minute et ses 750 Go d’espace, devenus monnaie courante dans le monde des laptops, ce périphérique Toshiba de la série MK excelle dans la discrétion.

On croirait un SSD alors même qu’il n’en est rien ! Le quidam un tant soit peu connaisseur tombera d’ailleurs aisément dans le panneau.

Ce fut le cas de nombreux observateurs de la rédaction d’ITespresso, époustouflés par un vrombissement à peine audible, jusqu’à sollicitation maximale.

Il arrive en effet à ce disque de souffrir le martyr, mais toujours en silence. Ces nuisances sonores qu’il garde à l’abri dans sa carcasse pourraient occasionner des dégagements de chaleur à outrance. Ce n’est pas le cas, fait assez rare, sur un laptop, pour être souligné.

Si l’offre logicielle ne marque aucune rupture avec cet écosystème limité mais fonctionnel dont HP dote la plupart de ses produits, on appréciera à sa juste valeur les quelques assistants de mise à jour (Support Assistant), de protection centralisée par mot de passe unique (SimplePass), de restauration (Recovery Manager) et de gestion des connexions sans fil (Connect Manager).

Le délaissement de l’aspect sécuritaire se fait tout de même ressentir. A l’absence de modules physiques de protection s’allie un simple antivirus en version d’essai, sans anti-spam ni pare-feu.

Or, les menaces virales ne manquent plus à l’heure actuelle, sur un World Wide Web qui est l’une des raisons d’être du Pavilion DV6. Au service de l’internaute, ce volumineux compagnon de route sait aussi afficher ses arguments mobiles.

Hormis un énième module Bluetooth 2.1 sans saveur (mais qui s’adonne sans rechigner aux tâches qui lui incombent), la standardisation des connectivités sans fil impose une carte Wi-Fi 802.11n à 300 Mbits/s théoriques.

En pratique, les écarts sont insignifiants avec le reste de la masse. Ils dépendent plus de l’état du réseau que du matériel embarqué dans le DV6.

Au cours de la navigation sur le Net, on note un temps d’affichage réduit pour les contenus essentiellement textuels. Constat similaire pour toutes les pages « dans la moyenne », à moins d’un Mégaoctet de données.

Cela se gâte dès lors que des contenus interactifs (Flash, Java…) prennent le relais. Les performances chutent brutalement, malgré une mise à jour des plugins concernés.

A titre d’exemple, les jeux sociaux de Zynga restent utilisables, à condition de bannir d’emblée les hauts scores et les parties remportées les doigts dans le nez.

Très perceptible avec Internet Explorer, le problème ne nuit pas tant à l’expérience de navigation, mais il est moins évident dans Firefox. Doit-on, par voie de conséquence, l’imputer au navigateur de Microsoft ?

(lire la suite du test en page 5)

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