Test HP Z1 : le mariage idéal de la station de travail et du tout-en-un

Mobilité
HP Z1 : station de travail

Présentée comme une révolution en matière de design, de performances et d’usages, la HP Z1 abolit la frontière entre le monde des stations de travail et celui du tout-en-un. Tour d’horizon du concept.

Un colosse au pied solide

27 pouces, soit 68,6 cm, cela reste imposant pour un écran. Le gabarit ne contredit toutefois pas la modularité. Avec un peu d’huile de coude, le pied se règle en hauteur et la dalle s’incline jusqu’en position horizontale.

Ainsi recroquevillée, la Z1 pourrait volontiers faire office de tablette numérique improvisée, s’il n’était cette ombre au tableau : le panneau IPS n’est pas tactile. En outre, pas de pivotage à la verticale. Exit donc le mode portrait pourtant pertinent à bien des égards.

Il convient cependant de souligner la remarquable stabilité de l’ensemble. Il n’est pas d’élément qui vacille. Les 21 kilos du châssis n’y sont pas étrangers et la poignée de transport intégrée au dos de la machine n’y change pas grand-chose.

A propos de ce panneau arrière, il est bien fini, avec des plastiques qui inspirent la robustesse (ils se révèlent néanmoins sensibles aux rayures) et un revêtement en aluminium du plus bel effet.

HP a misé sur l’esthétique de sa station de travail. Témoin le soin apporté à ne laisser aucune vis apparente et à bannir tout craquellement parasite de telle ou telle partie de la coque.

Au démarrage, ce mastodonte s’avère relativement silencieux. Il n’est guère plus bruyant qu’un micro-serveur en activité (le Synology DS712+, testé cet été). HP a en effet optimisé le système de refroidissement avec un seul ventilateur pour minimiser les nuisances sonores.

Et pourtant, il y a foule à l’intérieur. Placée en position horizontale, la Z1 se déverrouille via deux loquets latéraux et laisse apparaître une moisson de composants dont la plupart sont amovibles en cinq sec (ils sont marqués d’une languette verte).

Un système de vérin comparable à ceux que l’on trouve sous les capots des véhicules permet de sécuriser l’ouverture et d’assurer, au déblocage, une fermeture en douceur.

Se dévoile un intérieur propre, sans câbles vagabonds, avec des composants idéalement disposés, mais à l’étroit.

Une carte Nvidia Quadro (modèle 500M dans notre cas) sur slot MXM jouxte des emplacements S-ATA qui peuvent accueillir un disque dur de 3,5 pouces ou deux de 2,5 pouces (voire des SSD), avec prise en charge de la réplication RAID et du remplacement à chaud (hot swap).

Concernant la RAM, livrée à 8 Go en standard, elle est extensible à 32 Go sur 4 emplacements DDR3-1600. Les processeurs Xeon restent seuls à prendre en charge l’ECC (Error Correction Code), au contraire des Core.

Peu accessibles, mais ô combien utiles, les 3 ports miniPCIe se destinent à des cartes d’extension comme le combo Wi-Fi Bluetooth installé par défaut sur l’emplacement de droite.

Une inspection plus précise des entrailles de la Z1, et l’on cerne un port USB interne, idéal pour les récepteurs des claviers et souris, mais aussi pour des médias d’amorçage de type clé USB de restauration.

Au format propriétaire, le ventilateur système dispose lui aussi d’un ergot vert qui témoigne de son amovibilité, au contraire du processeur, solidement accroché à cette configuration monosocket.

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