Test Lacie 5Big Office + : un NAS qui vise juste

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LaCie 5Big Office + : vue de face

Pur téléscopage en lien avec le rapprochement LaCie – Seagate. On a testé le serveur NAS LaCie 5Big Office + avec des disques durs Seagate à l’intérieur. Un bon mixte pour les PME (bonus galerie photos).

LaCie : Monsieur 5Big est distingué

Sorti de son emballage suggestif à souhait bien que fragile et à proscrire en cas de transport, le 5Big Office + surprend de par son design.

A 4,6 kilos sur la balance pour une silhouette proche de celle d’un cube (17,3 x 22 x 19,6 cm), ce n’est pas tant son gabarit qui tranche avec le commun des NAS, mais davantage ce châssis au revêtement argenté, insensible aux rayures, traces de doigts et autres agressions du quotidien.

Un choix louable de la part de LaCie, auquel l’on s’accommode sans plus tarder, quand bien même le regard se porte presque sur-le-champ vers cette excroissance d’un bleu foncé criant : le commutateur  de mise en fonction de l’appareil.

Son cliquetis distinctif a tendance à agacer à la longue, mais c’est sans compter cette véritable aberration que constitue un adaptateur secteur à la fois volumineux et propriétaire, par conséquent introuvable dans tout bonne crèmerie.

Un seul dysfonctionnement, et tout un NAS s’écroule, plusieurs jours durant. Et pour cause. Seul LaCie commercialise ce précieux bloc d’alimentation, facturé 94,99 euros TTC sur son site Internet. Tout au plus l’étendue de son réseau de revendeurs pourra-t-elle s’avérer salvatrice.

Dans cet état de fait, un soin particulier apporté à la pièce en question, un optimisme à répétition et quelques croisements de doigts seront le lot de l’utilisateur lambda. Une impression renforcée par le sifflement continu du modèle passé entre nos mains.

Au coeur du système, un processeur Intel Atom double coeur à 1,6 GHz directement soudé, typique de ces produits, au même titre que les 2 Go de RAM fournis en standard et non extensibles.

Ainsi dépourvu de tout caractère évolutif, le 5Big Office + se rattrape au chapitre de la connectique. Tout l’essentiel, rien de superflu, l’équilibre s’établit de lui-même, avec une interface e-SATA à 3 Gbit/s, deux connecteurs Ethernet Gigabit et 3 ports USB 2.0.

Implémenter un contrôleur à la norme 3.0 eût-il entraîné un surcoût significatif à la production ? Toujours est-il que les opérations de sauvegarde nécessiteront davantage de temps pour s’exécuter, d’autant plus que le transfert entre NAS est proscrit.

Disques durs externes et clés USB seront de sortie, quoique l’espace de stockage en interne demeure confortable : jusqu’à 10 To sur 5 baies S-ATA à 6 Gbit/s, voire plus, moyennant un formatage adéquat, la table de partitions avec MBR affichant des défauts de gestion des volumes supérieurs à 2 To.

Outrepasser cette restriction requerra l’adoption du système de fichiers GPT. En contrepartie, aucun OS ne pourra s’exécuter sur des disques ainsi préparés.

Optionnel dans l’absolu, mais indispensable pour tirer parti du 5Big Office +, le port VGA situé sur le panneau arrière ouvre la voie à l’administration de Windows 2008 R2 Essentials (environ 60 Go réservés).

A défaut, l’accès à distance est toléré si paramétré au préalable.

En aparté, il reste dommageable que LaCie n’ait pas daigné porter plus d’attention à la sécurité physique du panneau arrière.

Oubliée, la bonne vieille clé à empreinte dédiée : une simple pièce de monnaie suffit à ouvrir les volets d’extraction des disques.

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