Test Microsoft Hardware for Business : la visioconférence mention bien
Microsoft accroche le wagon de la visioconférence et met en lumière le casque-micro LX-6000, accompagné de sa moitié attitrée, la webcam HD-6000. ITespresso.fr rend son verdict.
Webcam : la bien-nommée LifeCam
On a souvent besoin d’un plus petit que soi. La dénommée Lifecam confirme cet adage et respire de plein pot la mobilité.
Poids plume en son genre, elle inspire pourtant la solidité, pivotant à l’horizontale sur 360 degrés (des demi-révolutions) en plus d’être inclinable à la verticale.
Son look passe-partout augure d’une discrétion bienvenue au sein de tout poste de travail. Les conventions recommanderont d’éviter les machines blanc crème et plus généralement les environnements aux tons clairs.
La véritable plus-value de l’ensemble réside en cette pince à l’ergonomie discutable, mais à la résistance maintes fois éprouvée.
Une fois harnachée à son ordinateur attitrée, la webcam ne bouge pas d’un poil. Nul besoin de la remettre en place et c’est tant mieux, les traces de doigts ayant tendance à s’accumuler sur le revêtement de plastique.
Si le voyant d’acquisition vidéo reste discret, l’anneau bleu témoin de fonctionnement l’est bien moins. On ne peut pas tout avoir, d’autant plus que le câble de connexion, solide s’il en est, est bien trop court en regard de celui qui équipe le casque LX-6000.
Lifecam d’un jour, Lifecam d’une nuit. Polyvalent, le dispositif s’accommode de toutes les conditions d’éclairage et compense ses quelques défauts d’un comportement digne à l’exercice.
Ainsi, la balance des blancs est idéale en intérieur. Le réglage est un tantinet plus hasardeux dès lors que l’on pointe le capteur vers une fenêtre, la faute aux variations de luminosité.
Un désagrément dont ne pâtit guère la mise au point automatique. La mire s’effectue en un clin d’oeil, avec à-propos, même lorsque les sujets se fondent dans l’arrière-plan.
Pas plus presbyte qu’elle n’est myope, la webcam déjoue les subtilités de la profondeur de champ et se focalise quasi systématiquement sur l’élément d’intérêt (au prix de quelques tergiversations), aussi complexe que soit la scène.
En photo comme en vidéo, la résolution monte à 1280 x 800 pixels en 30 IPS. La trame typique de certains produits bas de gamme est aux abonnés absents jusqu’à temps que l’on rabaisse la qualité en mode VGA.
Dès lors, les aberrations graphiques se multiplient. La stabilité s’estompe, les contours se floutent et le focus se perd. Seul avantage, une consommation moindre de bande passante.
Préférentiellement utilisée au gré de ses performances maximales, forte d’un grand-angle de 75 degrés, la bien-nommée LifeCam semble donner vie aux clichés les plus ternes. Faut-il y voir une tendance à tirer vers les tons chauds, avec des jaunes pâles et des bleus mal rendus ? Certainement. La faute à des errements de la technologie TrueColor ?
Un tel constat fait tout particulièrement foi sur les images capturées avec le flash intégré, qui a par ailleurs cette fâcheuse habitude de cramer littéralement tout ce qui se trouve en sa proximité.
Une utilisation en conjonction avec la suite Microsoft Lync donne l’accès à des fonctionnalités avancées telles que le zoom optique jusqu’à 5x, décevant dans son ensemble.
Non pas qu’il faillît dans son office, mais ses criantes limitation le relèguent au rang de composante anecdotique, au même titre que cette détection des visages qui, quoique fruit d’une bonne volonté, fait figure de superflu, tant on peine à lui trouver une réelle utilité.
