Test Moniteur Philips 221S3UCB : le Full USB, c’est le pied

Mobilité
Moniteur Full USB Philips 221S3UCB

Tour d’horizon du moniteur Philips 221S3UCB, qui explore le potentiel du Full USB.

Conclusion : un moniteur pour essuyer les plâtres du Full USB

Il n’en est encore qu’à ses balbutiements et déjà, on lui prêterait volontiers un faste avenir.

Pour sa simplicité, son universalité, ses champs d’application potentiels auprès des particuliers comme des professionnels, le Full USB trouve en ce Philips 221S3UCB un digne représentant.

Certes, avec 6 mois d’âge et une norme DisplayLink dont la deuxième révision est toujours dans les cartons, le concept, aussi abouti qu’il paraisse, regorge encore de failles.

Prochaine étape, la prise en charge de l’USB 3.0, dont la puissance (900 mA) et la vélocité (5 Gbit/s) devraient permettre d’améliorer le rendu sans consommer davantage de ressources processeur.

Pour l’heure, un investissement raisonnable (169 euros TTC), la confiance inhérente à garantie de 3 ans et le concept du « monocâble » (un seul cordon USB et le moniteur est opérationnel) constituent autant de perches tendues au consommateur, plus encore avant les fêtes de fin d’année.

Universel, modulaire, économe en énergie, apte à adresser un large éventail d’usages avec sa diagonale de 21,5 pouces, son rétroéclairage LED et ses noirs suffisamment profonds, le 221S3UCB a bien des arguments à son actif.

Sa compatibilité se limite cependant à Windows, la faute au pilote DisplayLink. En outre, compte tenu des limites de l’USB 2.0, la luminosité reste basse et les angles de vision, limités.

Si le rendu des images fixes convainc, il n’en va pas de même en lecture vidéo : la Full HD passe peu – ou pas du tout – et le retard à l’affichage fait mal aux yeux, tout comme la rémanence.

Pas moyen de corriger ces défauts par voie logicielle, à défaut d’un pilote adéquat.

Points positifs

  • Universalité et simplicité du concept
  • Modularité de la base Compact Ergo
  • Bon comportement de la dalle TFT de 21,5 pouces en bureautique
  • Efficacité du rétroéclairage WLED
  • N’influe pas sur la qualité de l’affichage principal
  • Peu énergivore ; dégagement thermique limité
  • Investissement initial modéré : 169 euros TTC

Points négatifs

  • Compatibilité restreinte à Windows
  • Faiblesse de la luminosité
  • Aucune option de réglage de l’affichage
  • Rémanence perceptible et angles de vision limités
  • Gourmand en ressources système
  • A du mal en vidéo

Note indicative : 14/20


Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur