Test Western Digital MyBook Live Duo : il faut se satisfaire du nécessaire

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NAS Western Digital MyBook Live Duo connectique - BIG

Avec le NAS MyBook Live Duo, Western Digital accouche d’une solution sous forme d’alternative, à mi-chemin entre disques durs externes et stockage réseau d’entreprise. ITespresso.fr rend son verdict.

Mise en place : se satisfaire du nécessaire

En bonne et due forme, installé comme de coutume « dans un endroit frais et sec » (sic), le MyBook Live Duo accuse un retard certain à l’allumage. Passé quelque 3 minutes nécessaires à l’initialisation, le produit se greffe seul au réseau grâce au protocole DHCP.

L’utilisateur de Windows (XP et ultérieurs) ou Mac OS X (à partir de la mouture Leopard) aura pris soin d’installer au préalable le client fourni sur CDrom, pour déterminer dans un premier temps les adresses MAC et IP du dispositif.

Il incombera alors à l’intéressé d’explorer l’écosystème logiciel alentour, notamment les applications d’accès à distance WD2Go et WD Photos, pour iOS et Android.

Dès lors, le périphérique, silencieux à l’état de veille, est disponible sur le réseau, prêt à remplir son office d’hébergement de fichiers. Par défaut, l’arborescence comporte trois dossiers labellisés Public (partages), SmartWare (sauvegardes) et TimeMachine (Apple).

Le client logiciel, passagèrement récalcitrant à l’initialisation, se charge d’attribuer une lettre de lecteur et de créer un éventuel raccourci sur le bureau.

Venu l’heure de définir quotas de stockage et politiques d’accès, l’administration s’effectue via une interface en ligne dont l’utilisation est soumise à l’acceptation d’un contrat de licence ainsi qu’à la mise en place (facultative) d’une protection par mot de passe.

Quelques clics ça et là suffisent à incriminer un temps de réponse qui laisse à désirer. En revanche, l’on distingue les nombreux logos représentatifs d’une aide contextuelle qui pourrait s’avérer salvatrice pour les débutants.

Traditionnel dans le fond comme dans la forme, le premier sous-menu, affublé d’un énigmatique label « paramètres », donne accès aux réglages de base que sont la langue, l’heure et la date.

S’y adjoignent l’éventuel renommage du NAS (les caractères spéciaux passent à la trappe), la définition des mises à jour automatiques, la mise en veille des disques (auquel cas le dispositif est long à la détente) et l’envoi de notifications à destination d’un maximum de 5 adresses mail.

Réservé aux utilisateurs plus avancés, l’onglet réseau, outre un utilitaire de diagnostic rapide de la connexion, limite son office à l’attribution manuelle d’une adresse IP, à la sélection du groupe de travail ainsi qu’à l’activation du mode FTP, sans accès sécurisé, néanmoins.

Implémentation bienvenue dans l’optique d’une migration, celle d’un système d’import et d’export de fichiers de configuration vers d’autres dispositifs de stockage réseau, via le protocole NAS-to-NAS.

Au chapitre des fonctionnalités multimédia, le DLNA est aux abonnés absents, à défaut d’une interface sans fil dont l’hypothétique intégration eût accouché d’un surcoût pour l’utilisateur final.

En revanche, les rouages de l’accès à distance sont bien huilés. Moyennant un appairage par le biais d’un code à 12 chiffres, un terminal mobile invité peut accéder aux partages en fonction des quotas et priorités que l’administrateur aura définis au préalable.

Les opération d’entrée-sortie de données ne s’effectue cependant pas en mode peer-to-peer, mais par le cloud de Western Digital, s’entend. A cet effet, les éléments transférés sont automatiquement cryptés en AES-128.

Au vu de la gestion sans gloire du stockage externe relié au seul port USB disponible, il n’en aurait pas coûté bien plus au constructeur que de privilégier la norme SuperSpeed au dépend d’un standard 2.0 aux abois, tout juste gratifié d’une prise en charge complète des systèmes de fichiers FAT, NTFS, HFS et EXT.

interface administration NAS WD

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