Test Xambox by Xamance : le cloud des choses simples

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Xamance propose aux entreprises Xambox, un casier numérique destiné au stockage, au tri et à l’archivage de documents transposés au format électronique, testé par ITespresso.fr.

Téléversement de fichiers

Les plus téméraires s’adonneront à l’envoi de documents par courriel. Xambox génère à cet effet une adresse aléatoire composée de deux groupes de quatre chiffres. Toute pièce jointe est alors automatiquement ajoutée à la racine de l’espace en ligne.

Fonctionnel, mais dépourvu d’agrément, l’artifice dispense toutefois l’utilisateur d’ouvrir une instance de son navigateur et d’initier consécutivement une connexion sécurisée à son compte.

Deuxième option, plus viable et effective indépendamment du système d’exploitation, le glisser-déposer (drag & drop). Condition sine qua non, disposer d’un butineur mis à jour.

Le système fonctionne sans souci avec Firefox 8 et Chrome 15. Internet Explorer 8 est plus récalcitrant, au grand dam des puristes.

Ultime recours, l’applet Java Xambox Manager, non résidente, à télécharger préalablement à chaque transfert. Au prix de quelques dizaines de secondes, l’outil chargé en mémoire centrale s’exécute en local et délivre ses loyaux services sous la forme d’une fenêtre unique. Son icône représentative se loge dans la barre de notifications de Windows.

Seul Mac OS X Lion semble s’opposer à la démarche, refusant catégoriquement d’afficher le frontend. Au faîte de ce désagrément, Xamance promet d’y remédier sous peu.

Le périphérique d’acquisition configuré dans le menu adéquat, l’exercice de la numérisation débute.

Malgré les fluctuations de bande passante, la vitesse d’upload reste convenable. Sans tourner de l’oeil, Xambox gère notamment les téléversements parallèles.

Ultra-dépendant d’un système d’étiquettes physiques, le tri « intelligent » des documents perd en modularité ce qu’il gagne en pertinence pour les PME et les travailleurs autonomes.

L’ensemble interprète la position physique des éléments scannés et préserve cet agencement sous forme numérique, par le biais d’intercalaires virtuels.

La segmentation qualitative qui en découle n’est guère que le fait de l’imagination de tout un chacun : classement par date, rubrique, couple expéditeur-destinataire… ou les trois !

Il convient cependant de souligner les limites techniques d’un cloud privé résolument dédié à l’hébergement de documents. Et pour cause, le multimédia passe à la trappe au profit d’une compatibilité restreinte aux formats de fichiers textuels (RTF, TXT, DOC(X), XLS(X), CSV, PDF) et graphiques (JPG, TIF, BMP, PNG, GIF, PPT).

Xambox upload

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