Treize groupes high-tech fédérés autour de la plate-forme Nessi

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La Commission européenne a fédéré des acteurs high-tech comme IBM, Nokia ou Thales pour développer la recherche autour des logiciels et des architectures orientées services. @L:

Retenez bien cet acronyme : NESSI pour Networked European Software and Services Initiative. Il s’agit d’une nouvelle plate-forme technologique destinée à favoriser la recherche autour des solutions logicielles et des architectures orientées services (SOA).

Ce projet est né sous l’impulsion de la Commission européenne qui souhaite fédérer le plus grand nombre d’acteurs high-tech pour favoriser la stratégie i2010 en faveur de « la croissance » et « de l’emploi ». La première conférence annuelle de NESSI devrait se tenir dans le courant de l’automne.

Le premier bouquet de treize groupes industriels (*) réunis sous la bannière Nessi est impressionnant. Les profils des adhérents sont hétérogènes : citons par exemple IBM (logiciels), Thales (intégration), SAP (ERP), Nokia (fabrication de terminaux mobiles) ou Telecom Italia (opérateur télécoms).

Vers le déploiement d’applications professionnelles et grand public

Pour la partie industrielle, l’un des premiers objectifs attribués au projet paneuropéen est de définir des briques logicielles communes cruciales pour l’élaboration de services professionnels destinés à accroître la compétitivité.

Côté grand public, NESSI devrait se concentrer sur l’éclosion de fonctionnalités logicielles à destination des citoyens de l’Union européenne, tout en garantissant leur droit à la confidentialité des données et à la sécurité.

(*) Atos Origin, BT, Engineering, Hewlett-Packard, IBM, Nokia, ObjectWeb, SAP, Siemens, Software AG, Telecom Italia, Telefonica et Thales.