Ubuntu 12.04 LTS : le pangolin sort de son terrier en version bêta

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Une première bêta d’Ubuntu 12.04 Precise Pangolin est disponible en téléchargement. Cette version LTS (support technique étendu à 5 ans) part à la conquête des entreprises et des plates-formes mobiles.

Mascotte de la prochaine version d’Ubuntu, le dénommé Precise Pangolin est de sortie, encore dépourvu des apparats que la fondation Canonical compte lui prêter d’ici au 26 avril, date de publication de la mouture finale 12.04 LTS.

En cet acronyme employé pour « Long-Term Support » réside l’une des particularités de cette énième déclinaison de celle qui fut un temps la plus populaire des distributions Linux.

En l’occurrence, le support technique est étendu à 5 ans, contre 18 mois pour les versions intermédiaires. L’occasion pour Mark Shuttleworth de mettre en place une stratégie de percée sur le long terme.

Le CEO de Canonical, loin d’exprimer l’idée une révolution durable, envisage tout de même une démocratisation progressive d’Ubuntu au sein des entreprises, jusqu’alors restées globalement hermétiques au concept.

A l’appui d’un écosystème de virtualisation retravaillé avec en point d’orgue une meilleure gestion des pilotes graphiques, Precise Pangolin se prêtera selon toute vraisemblance à des usages que ses prédécesseurs avaient laissé entrevoir, sans concrétisation à la clé.

Aguicheur improvisé des professionnels, cet OS quasi immunisé contre les menaces virales amorce également une conquête des plates-formes mobiles.

Avec le concours du noyau 3.2, destiné à minimiser la consommation énergétique des ordinateurs portables pour en améliorer l’autonomie, Ubuntu diversifie son champ d’attaque.

Les critiques qu’il a essuyées « l’ont rendu plus fort« , dixit à l’unisson la communauté. Premier décrié sous les feux de la rampe, le gestionnaire de bureaux Unity passe en version 5.

Sa barre latérale et le dash associé acquièrent quelques fonctionnalités destinées à faire oublier les heurts qu’ont déploré nombre d’utilisateurs, dont certains ont initié un rétropédalage destination Gnome.

En parallèle, l’interface graphique intègre le Head-Up Display (HUD), un champ de recherche qui permet de parcourir les fonctions d’un logiciel sans avoir à farfouiller dans l’arborescence des menus. Il s’agit pour l’heure d’un complément et non d’un substitut.

Quant au cloud personnel, son omnipotence se confirme. Ubuntu One jouit désormais d’une intégration au sein de plusieurs applications, dont la suite bureautique LibreOffice 3.5, préférée à OpenOffice.

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