Un deuxième tour pour les licences UMTS avant fin 2001

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Lors de la Semaine des Télécoms et des Réseaux qui se tient en ce moment à Paris, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, a estimé que le second tour pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.

Après avoir baissé le prix des licences UMTS (voir édition du 17 octobre 2001), le gouvernement souhaite clairement accélérer la mise en place du second tour d’appel à candidatures. Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, a déclaré, lors du salon professionnel de la Semaine des Télécoms et des Réseaux à Paris, qu’il souhaitait établir ce tour de rattrapage entre le 15 et le 31 décembre de cette année. Deux licences seront alors proposées, le premier tour n’ayant convaincu que France Télécom et SFR. « Dans ces conditions, les résultats pourraient être rendus publics au début de l’automne 2002 », a déclaré Jean-Michel Hubert, président de l’Autorité de régulation des télécommunications.

Christian Pierret, estime pour sa part qu’il y aura au moins deux nouvelles candidatures. On peut d’ores et déjà supposer que Bouygues Telecom reste intéressé par une licence de téléphonie de troisième génération, même si l’opérateur n’a encore rien confirmé. Bouygues Telecom avait en effet créé la surprise en se désistant à seulement quelques jours de la remise des dossiers le 31 janvier 2001. Reste à trouver un autre opérateur. Suez-Lyonnaise des Eaux, candidat déclaré à l’époque du premier tour, ne semble pas séduit par une nouvelle tentative. Déjà évoqué lors du premier tour, l’opérateur japonais DoCoMo pourrait être intéressé par un come-back sur la scène française. Selon un analyste du Crédit Suisse de Boston, NTT DoCoMo serait entré en discussions avec l’ART pour un éventuel achat d’une licence UMTS. L’opérateur japonais s’est toutefois refusé à tout commentaire.

Taxation sur le chiffre d’affaires

Christian Pierret a levé un bout du voile concernant l’indice de taxation sur le chiffre d’affaires qui sera appliqué aux opérateurs. Cet indice devrait représenter entre 1 et 2 % du chiffre d’affaires réalisé.