USA : la justice cherche des preuves d’espionnage de WikiLeaks via Twitter

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Twitter a reçu une injonction de la part de la justice américaine pour collecter des éléments des comptes de Julian Assange et d’autres sympathisants. Une requête similaire aurait été adressée à Google et Facebook.

Twitter a pris le soin de prévenir la parlementaire activiste, qui dispose d’un délai de 10 jours pour s’opposer à l’injonction de l’administration américaine.

« J’ai juste cela : Twitter a reçu une injonction visant à donner accès à mon compte Twitter en lien avec WikiLeaks », a diffusé Birgitta Jonsdottir sous forme de tweet. Tout en précisant qu’elle ne voulait pas se laisser faire.

Twitter ne sait pas officiellement exprimé sur le sujet. Mais, selon Birgitta Jonsdottir, ce geste de Twitter est à interpréter comme une volonté de combattre l’injonction américaine au nom de la protection des données personnelles.

eWeeks.co.uk précise que le service à mi-chemin entre le micro-blogging le réseau social a aussi pris le soin d’informer les autres protagonistes visés par cette injonction.

Certains d’entre eux seraient impliqués dans une affaire de diffusion d’information remontant à 2007 en lien avec une bavure de l’armée américaine en Irak.

Selon WikiLeaks, d’autres sociétés Internet comme Facebook ou Google ont également été sollicitées par la justice américaine en vue de récupérer des éléments susceptibles d’alimenter le dossier à charge.

Par l’intermédiaire de son avocat, l’organisation a demandé à ces deux groupes Internet de faire preuve de transparence vis-à-vis des injonctions reçues.