Vaste plan de restructuration chez Hewlett-Packard

Mobilité

Le constructeur a annoncé un plan de suppression d’emplois portant sur 10% de l’effectif mondial. Il réorganise également sa branche commerciale

(Article réactualisé le 19/07/05 à 18h00) Simplification des structures et réduction des coûts. Ce sont les deux mots clés retenus par Mark Hurd, directeur général de Hewlett-Packard (HP), pour présenter le plan de restructuration qui affecte le deuxième constructeur informatique mondial.

Concrètement, ces mesures qui visent à dégager 1,9 milliard d’économies par an d’ici 2007 concernent la centralisation des unités d’affaires et la suppression de 14 500 postes (soit 10 % de l’ensemble du personnel dans le monde). La réduction des effectifs porte essentiellement sur les services administratifs (IT, ressources humaines et finances). Ce volet social devrait s’étendre sur une période de six trimestres.

Réorganisation des équipes commerciales

La direction de HP cherche également à améliorer l’efficacité de ses forces commerciales. Elle prône la mise en place d’une structure fédératrice alliant les branches commerciales et marketing « pour avoir un lien plus étroit avec les clients ». Les fonctions supports vont être remodelées pour éliminer les circuits redondants et le plan de retraite des collaborateurs de HP aux Etats-Unis va être modifié.

Contactée mardi après-midi par Vnunet.fr, la direction de HP France n’a pas donné de précisions sur les conséquences de ce plan de restructuration mondial sur les activités du constructeur dans l’Hexagone. HP France compte actuellement 5 000 collaborateurs.

Pour les syndicats, il semble qu’il soit encore trop tôt pour mesurer l’impact. « Nous n’avons pas d’autres précisions sur les répercussions de ce plan sur HP France. De plus, le comité d’entreprise du mois de juillet a été annulé « , explique Laurent Viallard, délégué central CGT chez HP France, qui ressent une « certaine tension » au sein de l’entreprise. En 2003, un plan de départs volontaires avait été initié au sein de la branche française du constructeur informatique. 1 400 collaborateurs s’y étaient inscrits.