Vente de mobiles : le tigre Samsung sort ses griffes face à un Nokia qui faiblit

Mobilité

Selon Gartner, les ventes de téléphones mobiles ont baissé de 0,9% en 2009. Les coréens Samsung et LG continuent de pousser leurs pions.

L’année 2009 a été terrible sur le marché des ventes de téléphones mobiles.

Selon Gartner, seulement 1,2 milliard d’appareils ont été écoulés dans le monde. Cela représente une baisse de 0,9% par rapport à l’année 2008.

Même si l’on ressent un rebond au dernier trimestre 2009 (+8,3% par rapport à la même période l’an précédent), on peut se demander si le cauchemar est vraiment fini dans la téléphonie mobile…

Selon le cabinet d’études multi-sectoriels, les performances de trois principaux fabricants de téléphones mobiles ont décliné sur l’année 2009 : Nokia, Motorola et Sony Ericsson. Tandis que Samsung avait plutôt « l’oeil du tigre » (asiatique), tout comme LG.

Le leader Nokia voit sa part de marché s’effriter un peu. Il a fortement été impacté par la bataille livrée sur le segment des smartphones au niveau des OS (iPhone, BlackBerry, Android…).

Le fabricant finlandais a perdu 2,2 points en passant de 38,6% à 36,4%. Le volume de ventes de terminaux mobiles restent impressionnant (440,8 millions d’unités).

Samsung, le constructeur sud-coréen qui monte n’a fait que la moitié de ce chemin. Mais il est clairement devenu le principal challenger de Nokia dans le courant de l’année 2009. Sa part de marché passe de 16,3% à 19,5%.

Dans un contexte économique difficile, l’autre sud-coréen LG parvient à dépasser la barre des 10% de part de marché (contre 8,4% en 2008).

Motorola et Sony Ericsson doivent se renouveler

En revanche, les modèles de Motorola et de Sony Ericsson sont remis en question.

Avec une part de marché en déclin (4,8% fin 2009 contre 8,7% fin 2008), le fabricant américain reste dans une phase de transition au niveau de son organisation.

Le 11 février, Motorola a annoncé une scission de ses activités prévue en 2011 : une première entité regroupera l’activité de téléphones portables et décodeurs et l’autre les équipements télécoms professionnels.

Quant à ses terminaux, ils manquent d’originalité depuis le fameux RazR. Il pourrait se rattraper en pariant sur l’OS mobile Android très en vogue voire un « Nexus 2 » préparé avec Google.

Un  pas « Nexusien' » que Sony Ericsson aurait initialement refusé de sauter. L’initiative d’un Google Phone échappait à son contrôle et détonait avec sa propre stratégie branding.

Malgré des nouveautés apparues courant 2009 (XPeria X2, XPeria X10 sous Android mais aussi les modèles Yari, Aino et Satio), le fabricant nippo-finlandais reste scotché à la cinquième position. Sa part de marché a régressé pour passer 7,6% à 4,5%.

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