Vie privée : le patron de Facebook fait profil bas

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Dans une tribune publiée dans le Washington Post, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, admet avoir été « trop vite » dans l’évolution des paramètres de gestion des données privées de ses membres.

Si l’internaute décide d’adopter ces nouvelles règles de confidentialité des informations qu’il diffuse sur le site, il peut alors restreindre ou, au contraire, ouvrir plus largement l’accès à différents éléments de leur profil (photos, vidéos) à ses contacts selon ses envies.

Plusieurs associations comme l’Electronic Frontier Foundation (EFF), une organisation non gouvernementale internationale dont le but est de défendre la liberté d’expression sur Internet, pointe du doigt le système de paramétrage par défaut, qui, de lui-même, propose un degré de confidentialité trop faible, en laissant trop d’informations personnelles librement accessibles.

En outre, en avril dernier, Facebook avait dévoilé de nouvelles conditions d’utilisation lui permettant de fournir à des sites tiers utilisant le site communautaire des données privées concernant ses membres, sans leur accord.

Un groupe de sénateurs américains a demandé à fin avril à Facebook de s’expliquer sur les modalités de cession des données personnelles de ses utilisateurs à des sites tiers partenaires.

Une gestion simplifiée des paramètres annoncée

Face à ces critiques, Mark Zuckerberg explique au Washington Post que son site va mettre en place ces prochaines semaines de nouveaux paramètres permettant de gérer « plus simplement » ses données confidentielles et de « désactiver la transmission d’informations à des sites tiers ».

Est-ce un simple vœu pieux ou un réel désir de protéger au mieux ses membres, quitte à mécontenter ses sites partenaires ? En guise de conclusion, Mark Zuckerberg souligne qu’il « continuera de dialoguer avec chaque personne qui se sent concernée par l’avenir de Facebook [… ] ».

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