Violation de brevets : Microsoft versera 200 millions de dollars à VirnetX

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Microsoft versera à VirnetX 200 millions de dollars afin de mettre fin aux poursuites judiciaires engagées par la firme californienne, qui accuse l’éditeur américain d’avoir violé deux de ses brevets relatifs à la gestion d’un VPN.

Microsoft a du mal à sortir la tête de l’eau dans les différentes affaires où il est accusé de violation de brevets aux Etats-Unis. C’est aujourd’hui au tour de la firme américaine VirnetX, qui propose des solutions de sécurisation des communications IP, d’enfoncer le clou.

La firme de Redmond a décidé de lui verser la coquette somme de 200 millions de dollars afin de mettre un terme à la nouvelle procédure judiciaire engagée par VirnetX pour violation de brevets et de mettre en place des accords de licences.

Déjà en mars dernier, VirnetX avait gagné une première action en justice contre Microsoft. La société californienne accusait alors la firme de Redmond d’avoir violé deux de ses brevets portant sur les technologies de création et de gestion d’un VPN (Virtual Private Network), ou réseau virtuel privé.

Microsoft aurait utilisé ces brevets au sein d’Office Communications Server et de son OS Windows. L’éditeur avait alors été condamné par la justice américaine à verser 105,8 millions de dollars de dommages et intérêts à VirnetX.

Mais le spécialiste de la sécurisation des communications IP n’a pas souhaité en rester là. VirnetX a décidé il y quelques semaine d’étendre cette plainte pour violation de ses brevets à l’OS Windows 7, sorti en octobre dernier, et à Windows Server 2008 R2. Découragé, Microsoft a préféré conclure un accord à l’amiable avec VirnetX pour faire cesser toute action judiciaire engagée pour violation de brevets.

Violation de brevets : i4i gagne une nouvelle fois contre Microsoft
Microsoft aura beaucoup de mal à gagner son procès contre i4i. La firme de Redmond a été condamnée en août dernier à verser la somme de 290 millions de dollars à la société canadienne i4i, pour avoir illégalement utilisé un de se brevets dans son traitement de texte Word.
i4i, un éditeur qui exploite des technologies XML, avait relevé que Microsoft s’était approprié sans autorisation une de ses technologies XML pour l’exploiter au sein de ses logiciels Word 2003 et 2007.
Suite à cette condamnation à verser des dommages et intérêts d’un montant de 290 millions, Microsoft avait demandé à ce que la validité du brevet détenu par i4i soit examinée. La firme canadienne vient d’annoncer que la United States Patent and Trademark Office (PTO) a bien confirmé la validité du brevet 449 détenu par i4i et utilisé illégalement par Microsoft dans son logiciel Word.

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