Virtualisation : comment les éditeurs prennent la vague

Cloud

Ce concept recouvre de multiples combinaisons d’outils matériels et logiciels. Analyse des places prises par les fournisseurs de solutions…

Plus généralement, pouvoir « instancier » différents systèmes d’exploitation, en même temps, traduit « l’agilité » de la virtualisation. Celle-ci bénéficie également à la continuité d’exploitation, grâce aux fonctions de sauvegarde, shadowing, mirroring et réplication à distance de l’état des machines virtuelles.

Par exemple, Vizioncore propose vRanger Pro pour simplifier ces opérations de gestion des sauvegardes et d’exportation des machines virtuelles. Virtualiser les postes de travail sur les serveurs consiste à les y émuler par des machines virtuelles dédiées (environnement d’exploitation et fonctions). Le poste d’utilisateur, qu’il soit terminal classique, PC ou station de travail, se réduit ainsi à un terminal simplifié, client léger.

Le gain financier de cette virtualisation n’est pas du tout négligeable et HP propose d’en calculer le retour sur investissement. Son nouvel outil, Client Virtualization ROI Calculator, permet d’évaluer les économies afférentes au remplacement des postes de travail par des clients légers: consommations en alimentation et refroidissement, occupation d’espace, frais de support technique, augmentation de productivité…

Le champs du stockage à conquérir

Cependant, la virtualisation permet aussi d’optimiser l’administration et le fonctionnement simultané de terminaux hétéroclites, en fixe ou mobile. L’adaptation dynamique de la charge à leur capacité est opérée, notamment, en leur transmettant les applications en mode stream. Ainsi, VDI 2.0 (Virtual Desktop Infrastructure) de Sun Microsystems permet d’exploiter tous types de terminaux (client léger, station de travail, PC, Mac, PDA, smartphone, etc.) à partir de tout système d’exploitation (Solaris, Linux, Windows, OS X…).

La virtualisation des infrastructures de stockage, comme on le dit chez NetApp, « permet à l’utilisateur d’accéder à l’espace disque, aux données ou aux applications, quel que soit le lieu où ils sont stockés physiquement, le système qui les héberge ou le mode de connexion utilisé. »

A propos de ses solutions Rainfinity d’administration et de mobilité de fichiers, EMC précise que la virtualisation de stockage « répond à des problématiques, telles que la gestion du stockage multi-niveaux, l’archivage de fichiers et la gestion de l’espace de nommage global, à travers des environnements de stockage multi-fournisseurs en constante croissance ».

Ces fonctions corroborent les préoccupations de l’ILM (Information Lifecycle Management), cycle de vie de l’information, qui impacte directement la valeur juridique, commerciale et financière des données de l’entreprise.

D’ici 2010, selon le cabinet d’analyses technologiques TheInfoPro, 20 à 40% des environnements de production de stockage des 1000 premières entreprises mondiales seront virtualisés.

Une task force dédiée

D’une manière générale, la virtualisation nécessite d’équiper l’infrastructure informatique d’un hyperviseur. « C’est une couche logicielle très fine, qui va s’exécuter directement sur le hardware et dont l’objectif essentiel est de permettre de multiplexer les ressources, entre ressources physiques et ressources logiques, c’est-à-dire les différentes machines virtuelles hébergées au dessus de l’hyperviseur », comme le dit un responsable de Microsoft France.

(lire la fin de l’article page 3)