Web 2.0 en entreprise : Alfresco dévoile une plate-forme de réseau social

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Le spécialiste open source pour la gestion de contenu fédère un bouquet d’acteurs Internet nouvelle vague autour d’un nouvel outil collaboratif.

Ce qui est formidable avec le mash-up, c’est le melting-pot technologique qui peut en ressortir. Prenons le cas d’Alfresco Software, un éditeur de solutions open source de gestion de contenu d’entreprise (ECM), qui vient de dévoiler une « plate-forme de réseau social » montée dans un esprit d’architecture orientée Web. Celle-ci permet de monter des passerelles avec des services dans la lignée du Web 2.0 : Facebook (communauté), iGoogle (portail personnalisable), Adobe Flex (rich Internet application), MediaWiki (wiki), TypePad et WordPress (blogging). Sachant que le maillon entre Alfresco et Facebook avait déjà été révélé auparavant.

La nouvelle plate-forme sera disponible en téléchargement gratuit sur le portail Sourceforge.net à partir de mardi prochain (11 décembre). « Nous avons créé une véritable plate-forme d’informatique social qui va permettre de pousser du contenu sur tout type de canaux », commente Denis Dorval, Vice-président d’Alfresco de la zone Europe- Moyen Orient – Afrique (EMEA).

Le principal intérêt de ces partenariats portent sur la capacité de développer des espaces collaboratifs de travail et des groupes de travaux sous forme d’extranet pour des collaborateurs au sein d’une entreprise et des intervenants extérieurs.

Modèle inchangé

Une philosophie qui n’est pas sans rappeler celle du français BlueKiwi Software. Même si le modèle économique est différent : avec sa nouvelle plate-forme social network, Alfresco reste concentré sur une approche d’éditeur open source (l’outil à télécharger est gratuit mais les services de maintenance et de support sont payants). Tandis que BlueKiwi Software exploite le modèle Software-as-a-service (location d’un service Web).

Un sujet qui passionne visiblement John Newton. Sur son blog, le Directeur technologique et co-fondateur d’Alfresco (qui avait auparavant co-fondé l’éditeur Documentum orienté ECM lui-aussi passé sous la bannière EMC), revient longuement sur cette vague dite du social computing qui intrigue également des acteurs comme Microsoft ou IBM.

Alfresco en France, un an après
Denis Dorval se montre satisfait des premiers pas d’Alfresco en France. L’éditeur a ouvert un bureau à Paris en septembre 2006. Un peu plus d’un an est passé et Alfresco affiche une trentaine de clients (grandes entreprises ou mid-market) comme Total, La Poste ou Renault. On trouve également dans le portefeuille le ministère français de la Justice qui a décidé d’installer cet outil de gestion de contenu open source dans 200 tribunaux de grande instance. Alfresco dispose également d’un réseau de 25 partenaires intégrateurs. Alfresco dispose d’une équipe d’une quinzaine de personnes pour couvrir l’Europe (5 en France).


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