Web 2.0 : Microsoft France précise la stratégie ‘Softwares-Services’ du groupe

Cloud

L’occasion pour la division Plate-formes et Ecosystème (DPE) de Microsoft
France de présenter davantage Silverlight, l’application « Flash killer ».

Peut-on s’en étonner ? Pour le développement de codes, Silverlight est basée sur le framework (bibliothèque d’applications) .Net de Microsoft. Elle prend en charge des langages tels que JavaScript, Dynamic Visual Basic, C#, Python et Ruby. L’application est compatible avec XAML (format de définition d’interfaces utilisateurs graphiques XML par Microsoft). Elle peut également être intégrée à Ajax et respecte VC-1, un codec vidéo normalisé par l’organisme SMPTE et mis en application par Microsoft. « En matière de streaming, nous avons pour objectif de réduire les coûts de diffusion par deux », assure Marc Jallabert.

Pour promouvoir l’exploitation d’applications sous Silverlight, Microsoft compte beaucoup sur ses outils de développement comme Visual Studio 2005 et sa nouvelle suite d’outils Expression Studio composée de quatre volets (Web, Design, Blend et Media) et censée « simplifier » les relations entre designers et développeurs.

Place à un démo .Net de Silverlight par Dick Lantim, architecte logiciel rattaché à la division DPE de Microsoft. Il met en avant la possibilité de monter un site Internet sans avoir recours à du JavaScript. Ce qui permet d’aller plus dans le développement. Dans sa version 1.1 Alpha actuellement disponible avec support .Net, Silverlight intègre un composant « Upload » en asynchrone par l’intermédiaire d’un web service. « Une fonctionnalité très attendue des développeurs », assure Dick Lantim.

Toujours en prolongement des annonces Mix 07, les représentants de la division de la DPE sont revenus sur trois autres nouveautés, qui accompagnent la sortie de Silverlight. Ils ont présenté Microsoft Silverlight Streaming, un service « Live » qui permet aux développeurs et aux designers d’applications RIA de diffuser leurs contenus multimédias. Les contributeurs disposent d’un espace de stockge de 4 Go gratuit, ainsi qu’un million de minutes de vidéos par mois en streaming. Au-delà, un système d’option payante financée par la publicité est mis en place.

Une dose d’open source et d’API

En guise d’ouverture au monde libre, Microsoft met à disposition le code source des langages dynamiques IronPython et prochainement IronPython via le site CodePlex. Inclut également dans le programme sous licence Microsoft permissive Licence : Dynamic Language Runtime (DLR), présenté comme un composant qui permet de créer ou d’adapter facilement de nouveaux langages dynamiques pour .Net.

Difficile d’évoquer le Web 2.0 sans introduire les API (application programing interfaces) permettant de développer des mash up (des fonctionnalités créées à partir de différents éléments). Un programme qui concerne l’accès par programmation à Windows Live Spaces (blog), Windows Live Contacts (liste de contacts favoris), Virtual Earth (cartographie), Live Search (recherche) et l’authentification (pour des raisons de sécurité). Un dispositif API en partie gratuit mais qui passe en mode payant au-delà d’un certain seuil (un million de visites uniques par mois).

Silverlight est présentée par la presse spécialisée comme une application « Flash killer » (du nom du produit homologue côté Adobe).  » C’est une nouvelle phase d’innovation et de concurrence », admet Marc Jallabert. « Néanmoins, il existe une demande de nos clients pour optimiser et simplifier. C’est cela qui drive [le marché, ndlr] ». Compte tenu de l’effervescence actuelle autour des RIA, cela ne va-t-il finalement pas générer de la complexité côté utilisateurs ? Réponses lorsque Silverlight sera véritablement mis à disposition du grand public.


Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur