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Zones rurales : la Lozère en très haut débit, un mirage ?

Sur le dernier front pour une couverture globale THD de la population, il est intéressant de suivre un test mené en Lozère dans la commune rurale d’Aumont-Aubrac.

A travers sa filiale Net48 (délégataire du Conseil général de la Lozère), Altitude Infrastructure, joue un rôle pilote pour l’expérimentation initiée en juin.

Objectif : « tester la faisabilité technique et économique d’un déploiement en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) sur un territoire rural à partir d’une infrastructure de collecte existante ».

Selon le communiqué, Net 48 a déployé un réseau de 11 km de fibre optique, pour desservir 619 prises de la commune (452 en sous-terrain, 104 en aérien, 28 en façade et 35 en collectif).

Différentes techniques de pose de la fibre ont été utilisées dont certaines constituent des innovations en France : 500 mètres en génie civil classique, 1,3 kilomètre en génie civil allégé (technique du micro-rainurage),3 km en génie civil aérien (sur 37 poteaux ERDF), 600 mètres de pose en façade, 4 km en réutilisant des fourreaux de France Telecom, 2 km en réutilisant des fourreaux publics communaux.

D’un point de vue technologique, Altitude Infrastructure a intégré sous forme de test les dernières évolutions de la fibre optique (G657 qui permet de réduire le rayon de courbure).

Des premiers enseignements ont été tirés, notamment en terme de coût de déploiement.

« La combinaison et la diversification des techniques de pose permettent de maîtriser les coûts de déploiement de la fibre en zone rurale, qui peuvent ainsi ne pas excéder 1500 euros par prise », assure l’opérateur qui s’investit dans les réseaux d’initiative publique (17 contributions revendiquées).

Sachant que 500 prises ont été raccordées en cinq mois dans la petite commune Aumont-Aubrac (1137 habitants).