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Pause Café IT : Elysée 2012 : numérique et politique en attendant le déclic

Il y a quelque chose d’assez contradictoire dans cette campagne présidentielle.

Tous les partis ont cherché à exploiter les outils du numérique mis à leur disposition pour communiquer : des réseaux sociaux (Facebook, Twitter) aux plateformes de partages vidéos (YouTube) aux sites Internet.

Mais rares sont les partis ayant vraiment planché sur le sujet de l’économie numérique.

Souhaitons que ce soit plus vivace entre les deux tours de l’élection.

C’est un constat : l’intérêt porte les candidats au sujet du numérique (sauf lorsqu’il s’agit de faire du bon buzz) est minime globalement.

C’est navrant pour ceux qui baignent dans l’IT au quotidien : selon une étude menée par Image & Dialogue Consultants et Lingway (veille, analyse sémantique, e-réputation) pour le compte du cercle de réflexion Renaissance Numérique, les sujets relatifs au numérique représentent à peine 5% des contenus présents sur la Toile.

« De manière globale, plus les candidats sont crédités d’intentions de vote dans les enquêtes d’opinions et plus la part de leurs contenus consacrés au numérique diminue. »

Il existe aussi un autre problème de représentation du numérique pour réellement interpeller les candidats.

Eriger un « Collectif du numérique » (une vingtaine de groupements et pas des moindres comme Syntec Numérique, AFDEL ou FEVAD) pour essayer de faire entendre sa voix est une initiative intéressante.

Mais, vu les résultats (cinq candidats sur dix en lice daignant répondre), c’est pathétique.

Le think tank Renaissance Numérique, qui renaît effectivement à chaque échéance politique, a fait pale figure avec son « QG numérique » à Paris.

La ligne entre le lobby et l’intérêt général est parfois ténue, pourrait-on persifler.

Le « Collectif du numérique » a montré que si l’union fait la force mais elle ne suffit pas pour être efficace.

Il faudra donc mieux s’organiser pour les échéances électorales ultérieures pour se distinguer voire pour être reconnu en tant que pouvoir.

Fin mars, la FNSEA, qui fédère l’ensemble des filières agricoles, a réussi à faire venir la plupart des candidats à l’élection présidentielle pour qu’ils expliquent leur vision de la politique agricole sous forme d’un « grand oral ».

Pourquoi le secteur du numérique qui pèse 5,2% du PIB et 3,7% de l’emploi, n’est pas parvenu à obtenir ce privilège ?

Malgré un réel engagement de la part de la classe politique, des dossiers de fond avance dans le domaine de l’économie numérique comme le Small Business Act (part des commandes publics réservés aux PME, y compris dans le secteur du numérique) ou la taxation des géants de l’Internet pour le financement du numérique (avec la précieuse collaboration du CNNum).

(Lire la suite page 2) : La teneur des programmes numériques

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