Test Acer Aspire One 722 : le baroud d’honneur des netbooks

Conclusion : l’honneur ne suffit pas

L’avènement de plate-forme Brazos dans un netbook de 11,6 pouces laissait à lui seul rêver d’une expérience renouvelée et d’un coup de pouce significatif à des netbooks en voie de disparition. Il n’en est rien.

C’est néanmoins tout à l’honneur d’Acer d’avoir tenté sa chance avec une alliance dont le fruit se déguste bien plus commodément que ses homologues cantonnés à des écrans de 10 pouces populaires sur les tablettes tactiles, mais tombés en désuétude sur les ordinateurs.

Il n’en reste pas moins que l’Aspire One 722 n’a pour lui ni sa massivité, ni son autonomie tout relative, des facteurs rédhibitoires dans le cadre d’un usage nomade.

La mobilité en prend un coup et pour un peu plus de 300 euros, la valeur discutable d’un tel investissement refrène les ardeurs.

D’autant plus que l’offre logicielle inonde le système de versions d’essai tout juste bonnes à tirer excessivement dans les tripes d’une machine dont la lenteur consécutive remplit idéalement son office de somnifère naturel.

La seule cohérence esthétique de l’ensemble aurait pu suffire à retenir l’oeil après l’avoir aguiché. Pourtant, si ce petit malin orné d’un bleu ciel du meilleur goût se fait beau pour sortir, il cache un cruel manque d’endurance et d’impardonnables errements logiciels.

Dans le cercle de plus en plus restreint des netbooks, tout reste question de subjectivité, notamment en vertu d’une échelle tarifaire des plus resserrées.

En cherchant bien, l’utilisateur y gagnerait certainement à mettre en place son propre système d’exploitation.

Quoi qu’il en soit, cet énième représentant d’une caste proche de son arrêt de mort n’est résolument pas en mesure de bouleverser la donne. Echec de la mission.

Points positifs