Test HP Slate 2 : l’enfer, c’est Windows

Un programme, ça va, deux, bonjour les dégâts

Alors que sonne tout juste l’Angélus d’une mise en marche initiale, il n’en faut guère plus à Windows 7 pour pédaler dans la choucroute. Le démarrage s’effectue en une quarantaine de secondes, au bas mot.

L’OS en lui-même, y compris l’interface graphique, n’est opérationnel qu’au-delà du délai fatidique de la minute d’attente. Ce comportement pataud rappelle diablement celui de la Fujitsu Stylistic Q550, pareillement achalandée et testée cet été par ITespresso.fr.

Passé ces inexorables affres devenues monnaie courante par la force de l’expérience, un rapide examen des interfaces de commande physiques révèle un raccourci vers le menu de fermeture de session. Son voisin affiche le bureau et masque donc les éventuelles applications ouvertes.

Venu l’heure de s’aventurer dans les tréfonds du système, la vélocité retrouvée de l’ensemble surprend agréablement. Le multipoint à 4 contacts est réactif et les instances applicatives s’ouvrent en cinq sec.

Irrésistiblement appelé à la barre pour troubler l’idylle de ce tableau aux airs de trompe-l’oeil, l’accéléromètre joue les fantaisistes et prend tout son temps pour orchestrer le pivotement de l’affichage.

Pis, il perd parfois le nord jusqu’à plonger dans une léthargie que n’interrompt qu’un basculement supplémentaire, au prix d’une considérable perte de temps.

S’ajoute une expérience multitâche bafouée, la faute au sérieux déficit d’un OS à la traîne.

En témoigne cette fâcheuse tendance à marquer une vive désapprobation vis-à-vis de l’exécution d’instances applicatives en simultané.

Un programme de trop et c’est l’hallali. Le comble, alors que la diversité logicielle constitue l’un des fers de lance de la gamme Windows.