Test MSI DC100 : la revanche des nettops

Conclusion : un compromis idéal

Qu’elle est louable, cette tentative d’incursion en milieu professionnel ! Sans arrière-pensée ni a priori, force est de reconnaître à cette boîte unijambiste (qui montre batte blanche) le potentiel d’un élément perturbateur, face à des solutions ô combien plus onéreuses et encombrantes.

Reste que le concept n’offre guère plus qu’un netbook, sans écran, en l’occurrence. La première génération de la plate-forme AMD Brazos a d’ores et déjà fait preuve des ses limites et le bât blesse d’autant plus que MSI semble avoir fait des efforts tarifaires le cadet de ses soucis.

Sympathique à bien des titres, le DC100 dispose d’une connectivité riche qui augure d’une polyvalence dans l’exercice de la bureautique, tout au plus de la navigation Internet.

Au-delà, quand bien même disque dur et contrôleur USB offrent des performances dignes d’un PC de bureau, l’audiovisuel est à la traîne.

Pardonnables dans une mesure si moindre qu’elles s’imposeront comme un boulet aux yeux des salariés plus productifs que leur ombre, ces tares ne sont qu’un arbre qui cache la forêt d’une machine sans étincelle, malgré la bonne tenue générale d’un Windows 7 à l’aise comme un poisson dans l’eau.

De ce tableau pourtant si cohérent ressort un sentiment mitigé. L’expérience de base reste satisfaisante dès lors que le champ d’usages proscrit tout traitement d’images, de la modélisation 3D au montage vidéo.

Sans faire l’unanimité, la Wind Box DC100 saura trouver sa place au sein d’une TPE, voire d’une PME. Le tout est d’acheter en conséquence de cause.