Test Samsung Galaxy Note : l’hybride roule au diesel

Interface : vous verrez du pays

Pensé tel un coureur de fond, le Galaxy Note ne se reconvertira vraisemblablement pas en sprinteur d’élite. Un délai d’une bonne trentaine de secondes est nécessaire à son démarrage. Sa vélocité est tout autre à l’heure de sortir de veille. Un bon point.

Relativement léger en rapport à son gabarit, ce smartphone adopte les allures d’un colosse aux pieds d’argile à l’heure d’exposer ses entrailles, le temps d’installer une carte d’extension mémoire et une SIM.

Surprise qui n’est pas des moindres, sa carapace dorsale n’est qu’une fine feuille de plastique cassante, qui perd nécessairement en solidité ce qu’elle gagne en modularité.

Les préparatifs exécutés comme il se doit, l’interface d’Android Gingerbread se dévoile. Samsung joue d’une surcouche discrète à 7 volets. Les manipulations de base sont au rendez-vous, au même titre qu’une stabilité avérée en monotâche.

La fluidité des défilements laisse transparaître les bienfaits d’une configuration musclée, tandis que l’excellent rendu de la dalle Super AMOLED porte à l’admiration.

Le contrôle tactile n’est guère plus en reste, doué d’une précision que dénature toutefois une sensibilité au rabais. En dépit d’un paramétrage agressif, le mobinaute aura à coeur de se montrer suffisamment incisif dans ses opérations de pointage.

En haut de l’écran, le bandeau de notification, qui s’est bonifié avec les années, reprend les fondements de ses prédécesseurs pour y adjoindre sa touche propre et complémenter l’ensemble de hubs, ces répertoires d’applications (réseaux sociaux, lecture, multimédia, etc.).

Quelques partenaires tel 7Digital (diffuseur de contenus audio) sont mis en avant pour l’occasion, mais rien de très envahissant.

Plus gênant en revanche, cet accéléromètre, comme cantonné à un temps de retard, alors que certains éléments de l’interface (la mosaïque de programmes est appelée à la barre) refusent tout bonnement de pivoter.