Test vidéo : Asus Eee Pad Transformer : tablette par essence, netbook par concept

Navigation Internet : le bon, le mauvais et le médian

A l’usage, le Transformer ne chauffe ni ne s’essouffle.

Son silence n’est guère perturbé que par la course tout aussi discrète des touches du clavier.

Sur le pavé tactile comme sur la dalle capacitive IPS, les appuis sont nets, le défilement est précis et le multipoint reconnaît bel et bien dix zones de contact simultanées.

Le panneau manque résolument de luminosité et reste inutilisable dans des conditions extrêmes de surexposition.

Néanmoins, le rendu des couleurs est propre, avec des polices agréables à l’oeil et des angles de vision plus que corrects.

La standardisation des puces dédiées aux communications sans fil accouche de performances respectables avec le Wi-Fi comme le Bluetooth.

La navigation Internet en est d’autant plus confortable, sans gros accrocs jusqu’à l’ouverture de contenus complexes, tels que les animations Flash.

L’utilisation d’un browser alternatif solutionne en partie le désagrément, mais à l’heure actuelle, le web reste sans pitié vis-à-vis des terminaux tactiles : peu de sites sont réellement adaptés, quand bien même ils disposent d’une version mobile.

En interne, les fonctions multimédia se révèlent offrir une expérience digne, agrémentées d’une compatibilité sans grande faille avec la HD 1080p.

Si la capture d’images fixes et de séquences animées laisse à désirer, les capacités sonores, en entrée comme en sortie, redorent le blason du Transformer.

Mention bien pour la tablette d’Asus.