Conclusion : carpe diem
Saisir l’instant présent. Ainsi s’énoncera, verbatim, la mission de quiconque fera l’acquisition d’un MyBook Live Duo. Celui-là même, acheteur compulsif ou raisonné, s’attachera toutefois bien plus qu’un simple NAS.
Il s’offrira la garantie d’un service qui inclut notamment un service après-vente ponctué de mises à jour régulières, une interface d’administration sans pièges à déjouer, une plate-forme d’hébergement à distance et toute l’expérience d’un constructeur.
En témoigne ce généreux écosystème applicatif qui confère au dispositif, une polyvalence dont l’usager lambda, autrement livré en pâture à l’austérité du paramétrage réseau, aurait peiné à puiser la quintessence.
Gâtés à plus d’un titre, les terminaux mobiles s’accommoderont de cet accès à distance que complémente un espace d’hébergement dans le cloud de Western Digital.
Les enjeux sécuritaires que revêtent toutefois de telles pratiques convaincront les administrateurs de s’en détourner pour leur préférer le bon côté des choses. En l’occurrence, cette gestion du branchement à chaud, ponctuée d’une protection RAID de niveaux 0 et 1.
Dans cette lignée, la console d’administration, quoique en retrait sur certains points (protocoles de transfert, accès FTP sécurisé…) qui ne sont guère que du ressort du constructeur, hérite d’une interface graphique claire et lisible, constellée de bulles d’aide qui apporteront aux débutants un précieux concours.
Compact à défaut de jouer les poids mouches une fois des disques installés dans ses deux baies S-ATA, le MyBook Live Duo se montre endurant au labeur, tout particulièrement en accès séquentiel (lecture d’un contenu audiovisuel), mais digère mal la courte distance.
Les tâches répétitives ne sont résolument pas sa tasse de thé. Il le fait savoir d’un ronronnement distinct, allié à des coups de chaleur qui laissent croire à un cri au martyr.
La pauvreté de sa connectique ne saurait contribuer à redorer un blason d’autant plus entaché que les tarifs en vigueur, autour de 500 euros selon la configuration, poussent à réflexion : les disques durs USB externes sont si proches et si lointains à la fois.
En ce dilemme réside pourtant toute la raison d’être de ce NAS : constituer une alternative aux serveurs mastoc tout en imposant une marque de fabrique qui suffise à se différencier de la masse des produits grand public. Il est toutefois aisé de se figurer que l’entreprise hume le réchauffé.
Points positifs
Points négatifs
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