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Categories: Mobilité

CeBIT : Très haut débit : Qui paie la facture du 100 Mbit/s ?

C’est finalement à Franck Rosenberger, Chief Marketing Officer de la branche allemande de Vodafone (D2) qui commercialise des offres mobiles et de l’accès Internet haut débit fixe, de prendre le sujet le plus sensible : quels services facture-t-on ? A qui et sur quel modèle ?

Dans son esprit, nul doute que Vodafone se charge de fournir l’infrastructure. Mais la question de la répartition des coûts entre le fournisseur réseau (Vodafone), le fournisseur de services Internet (Yahoo) et le consommateur final ne fait pas l’objet d’un consensus. « Il existe un fossé entre la valeur reçue et les coûts de distribution (… ) comment créer des services à valeur ajoutée et les monétiser ? », s’interroge Franck Rosenberger.

Yahoo reste sur la défensive sur un sujet aussi sensible dans ses relations avec les opérateurs mobiles. Le groupe Internet américain met le paquet actuellement pour développer son offre sur mobile. « Laissons le marché s’auto-réguler », souffle Marco Börries. « Laissons le consommateur libre de choisir son modèle de facturation », nuance Nadahl Shocair de Boomtel.

L’essor de l’IM sur mobile, quel modèle gagnant ?

Mais un opérateur comme Vodafone D2 ne veut pas perdre d’influence sur le marché prometteur des services data. « Devons-nous faire la différence entre transport et services ? C’est la question-clé », s’interroge (faussement ?) Franck Rosenberger, en donnant l’exemple de l’envoi d’un SMS qui est intégré dans les coûts de transport.

Autre service dont on attend un essor considérable sur les terminaux mobiles : l’instant messenging. Ainsi, Forrester Research estime que le nombre de clients ayant souscrit à une offre de messagerie instantanée sur mobile dans la zone Europe va passer de 26,7 millions en 2007 à 80 millions à l’horizon 2013. « Comment faire pour que l’IM sur mobile soit un véritable succès pour une communauté grandissante ? », demande Franck Rosenberger.

Une dernière provocation vient de Dan Bieler du cabinet IDC : peut-on imaginer l’abandon total des services payants en ligne en contrepartie d’un modèle reposant 100% sur la publicité ? Un coup dans l’eau. « Il n’y a pas de preuves que cela marche. J’ai eu vent d’un essai dans deux grandes villes aux Etats-Unis. Mais le modèle ne s’est pas propagé », rétorque Franck Rosenberger. Le débat est-il pour autant tranché ?

Suivez l’actualité du CeBIT sur le blog dédié.

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