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Fièvre de start-up : Julie Dumortier (Novaris) : « Le plus important pour réussir : l’état d’esprit des fondateurs »

ITespresso.fr : Quelle est la première société qui a vraiment bien marché ?
Julie Dumortier : Le travail salarié se faisait dans la journée. Les soirs de semaine et le week-end, Philippe Fremy d’Oberthur et moi-même avons commencé à démarrer une entreprise en 2003 du nom d’Inseal (elle existe toujours) : on a re-développé un produit relatif aux puces sans contact, un OS pour les applications de payement sans contact.

La différence par rapport à l’ère ERIS ? J’avais ma carte Oberthur : les fondeurs nous ont ouverts les portes, on a pu nouer des partenariats, et on avait acquis d’emblée une crédibilité sur le marché.

Inseal a tellement bien marché qu’en 2006, la société a été vendue à l’un de nos concurrents, On Track Innovations, pour 6 millions de dollars (en échange de titres car la société est cotée au Nasdaq).

Sachant que l’on avait démarré l’entreprise avec 70 000 euros, c’était plutôt une belle opération.

Avec cet apport d’argent, j’ai quasiment tout remis dans cette dynamique d’entreprenariat en créant le fonds d’investissement Novaris Equity.

Aujourd’hui, ce fonds regroupe 47 business angels.

Nous nous sommes également rapprochés de l’association des Business Angels du Val-de-Marnes (association de business angels qui s’appelle aujourd’hui Val’invest) et de l’association ATC Invest.

Je me moque un peu d’ATC Invest, je dis que ce sont des papys qui ont des problèmes d’ISF. Mais ils ont aussi le virus de l’entrepreneur et ils investissent.

En pratique, ces associations sourcent les projets, rencontrent les porteurs de projets et procèdent à une pré-sélection.

Nous disposons de 8 sociétés en portefeuille chez Novaris, dont deux où je suis vraiment impliqué : Metrixware (en mode opérationnel) et Jeemeo, un éditeur de logiciels dans le social CRM (j’occupe le poste de président du conseil de surveillance).

En tant que business angel, on essaie plutôt de se concentrer sur des sujets que l’on connaît et on regarde où l’on peut vraiment apporter une aide (technique, business, réseau, etc).

(Lire la suite page 4 : comment rater ou réussir sa start-up)

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