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Google Recherche de Livres : « Un plan de développement francophone positif »

Mais de fortes réticences restent ancrées. La bataille prend parfois des tournures idéologiques au nom de la résistance « à l’impérialisme américain ». On retrouve également des craintes portant sur le protection des contenus. Philippe Colombet assure que les éditeurs disposent d’un espace sécurisé via le Programme Partenaires et qu’il est « impossible d’imprimer, de copier-coller ou de sauvegarder » les contenus numérisés. Sachant qu’au maximum, 20% d’un contenu issu d’un ouvrage est proposé en exposition sur le Web.

Néanmoins, Google préfère numériser systématiquement le contenu intégral des ouvrages alors qu’il pourrait se contenter des mots-clés présents sur les tables des matières…Mais la réponse est toute trouvée dans un livret rouge « questions-réponses » distribué à la presse (et qui associe remarquablement bien les questions-pièges d’un journaliste avec des réponses toutes prêtes que les représentants de Google pourraient formuler). « On ne peut faire une recherche efficace dans le texte d’un livre que s’il a été entièrement numérisé et indexé », peut-on lire.

Entre réticence et résistance

Dans le petit monde de l’édition française, Google traîne un boulet : des plaintes émanant du Syndicat national de l’édition (SNE) et des Editions La Martinière pour « contrefaçon et atteinte au droit de la propriété intellectuelle ».

Au coeur du litige : la présumée stratégie de numérisation et d’indexation massive d’ouvrages mise en place par Google qui écarterait la vision française du droit d’auteur. Philippe Colombet ne préfère pas apporter de commentaires sur l’avancée des affaires judiciaires.

Là encore, autant se référer au petit « livret rouge » qui synthétise la position de Google. « Certains éditeurs estiment que Google ne devrait pas pouvoir numériser des oeuvres sous droits d’auteurs en vue de leur référencement, sans l’autorisation préalable des détenteurs de droit (…) Nous considérons – conformément à la législation internationale sur le droit d’auteur – que ce processus d’indexation automatique numérique ne donne lieu à aucune violation des droits d’auteurs, puisque la quantité de texte affichée est minime et qu’elle est uniquement fournie à des fins d’information. »

Un air de déjà vu sur Google Actualité (Google News) et des tensions similaires avec les éditeurs de presse francophone cette fois-ci.

Quels sont les éditeurs français partenaires de Google Book Search ?
Editions Elsevier Masson, Librairie philosophique Vrin, Editions L’Harmattan, Editions du Cerf, Edition de l’Eclat, John Libbey, Groupe de Boeck, Groupe Luc Pire, Editions Complexe, Edition Kargo, MM2 Editions, Editions Technip, Edition Ophrys, Karthala, Connaissances et Savoirs, Dakota, Studyrama, Groupe Serre….

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