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Categories: Mobilité

SFR Entreprises offensif sur le MachinetoMachine

SFR Entreprises se déclare prêt face à la montée en charge alors les choix de réseau se diversifient (fixes, mobiles avec la 3G+ mais aussi radio en s’appuyant sur les technologies Zigbee, NFC, RFID). Dès la fin 2006, elle a monté un pôle dédié au MtoM et affiche désormais un premier bouquets de clients référents précurseurs (Renault, Total, Avis, Konica Minolta, … ).

La division BtoB de l’opérateur mobile se positionne comme un « facilitateur » (enabler) et favorise une stratégie de partenariat avec des prestataires hardware, software ou intégrateurs (son concurrent Orange Business Services est mieux armé pour le dernier point).

Justement, la présentation de SFR Entreprises était étoffée d’interventions de partenaires MtoM. Dans le domaine des transports et de la logistique, elle a entamé une collaboration avec Masternaut (télématique et mobilité).

Autre exemple : SFR s’est associée à Xiring, un spécialiste français des solutions de communication sécurisée, pour proposer un service de télé-mise à jour de la Carte Vitale à travers des bornes GPRS déployées dans les pharmacies. 12 000 officines sont équipées actuellement de cette solution « e-santé » avec une moyenne de 125 nouvelles converties par semaine.

Plus grand public, la société Coyote propose aux automobilistes un boîtier embarqué délivrant de l’information trafic, des alertes pour signaler des limitations de vitesse sur des segments de route mais surtout la présence de radars fixes et mobiles. Un système de transmission GSM-GPRS embarqué dans le boîtier permet à chaque conducteur de faire remonter des informations « radars en vue » sur les serveurs de Coyote, qui retransmet en quasi temps-réel des mises à jour alertes à sa « communauté » de clients conducteurs qui ne veulent pas être flashés. Un système MtoM classé système D en quelque sorte…

Vélib’ : un dispositif MtoM secoué
« C’était la première fois que l’on implante un équipement 100% MtoM », se souvient Bertrand Mabille. Bienvenue dans le projet JC Decaux Vélib’ du nom de ce programme de location de vélos en libre-service mis à disposition des Parisiens à partir de juillet 2007. Un franc succès dès son démarrage mais qui a pris de court ses instigateurs (la Municipalité de Paris) et les prestataires techniques d’emblée débordés par la charge (SFR et Xiring en l’occurrence). Réviser l’architecture réseau devient une nécessité pour améliorer la qualité de service. Les équipes ont dû procéder à un « redimensionnement en urgence », explique-t-on. Chaque borne Vélib’ est dotée d’une carte SIM pour assurer des communication GSM-GPRS avec le système d’information. Le mode MtoM est mis à contribution pour le système de commande d’un vélo que l’on souhaite emprunter mais aussi la partie monétique (paiement par carte bancaire). Le programme Vélib’ comporte plus de 1450 stations pour 20 000 vélos. Il commence à s’étendre à la proche couronne de Paris.

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