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Stockage : Iomega StorCenter ix4-p200, le cordon ombilical entre NAS et PME

Le StorCenter ix4-p200, pas tout à fait un frère siamois

A l’instar de son supérieur px6-300d, l’ix4-p200 offre une prise en charge nette et sans bavure de nombreux protocoles de communication : WebDav, FTP et ses dérivés, backup vers et depuis des partages CIFS / SMB.

Logiciellement unifiable pour des performances accrues, la double interface Ethernet Gigabit bénéficie en toute légalité d’un dopant matériel dénommé Jumbo.

Le subterfuge permet de passer outre l’allocation MTU standard pour encapsuler des paquets IP plus volumineux (4 ou 9 kilo-octets) et ainsi accélérer les débits, en téléchargement comme en téléversement.

A ce propos, l’explorateur intégré à l’interface Web (disponible par défaut en HTTP non sécurisé), sommaire mais opérationnel, ne semble pas gérer l’upload multiple.

Il est souhaitable d’avoir recours au client logiciel ou au gestionnaire de fichiers du système d’exploitation, des solutions plus versatiles. C’est ce canal qu’utiliseront préférentiellement les salariés qui n’ont aucun droit d’administration.

Cette parenthèse refermée, l’ix4-p200 laisse transparaître une configuration matérielle plus modeste que celle de son homologue.

Ici, point d’Intel Atom, mais un processeur Marvell à 1,2 GHz, secondé d’un module de 512 Mo de mémoire vive.

Plus distinct, en revanche, le vrombissement passager du système d’aération. L’unique ventilateur intégré se fait entendre à l’initialisation et se calme passé une bonne minute.

A ses côtés, quatre baies réservées à des disques SATA-II. Les disques magnétiques que délivre Iomega sont formatés en XFS.

Leur interversion requiert néanmoins un peu d’huile de coude. Moyennant un double dévissage, la partie supérieure du châssis métallique se dégage tout entière pour ouvrir l’accès aux entrailles du NAS.

Aux antipodes du px4-300d et son panneau frontal amovible, ce système compense sa moindre flexibilité par une sécurité matérielle accrue.

La présence d’un contrôleur USB 3.0 éclipse un e-SATA aux abonnés absents et confère à la fonctionnalité QuikTransfer un intérêt indéniable.

Par son biais, il est possible de planifier des partages itératifs, des sauvegardes régulières et des transferts automatiques de fichiers depuis une myriade de périphériques de stockage de masse.

En complément, les dossiers qualifiés « d’actifs » automatisent l’hébergement de contenus multimédia sur Facebook, Flickr et YouTube.

Le concept étend son champ d’action au protocole Torrent (transmission en peer to peer) et y adjoint la gestion de pièces jointes envoyées par courriel aux destinataires définis au préalable.

(Lire la fin page 3)

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