Tegra 3 : Nvidia sort sa botte secrète avec un cinquième coeur

Tegra 3 : performances GPU x12

Le coeur compagnon peut fonctionner jusqu’à 500 MHz alors que les autres coeurs autorisent des GHz.

Une technologie dénommée vSMP (pour « variable Symmetric Multiprocessing ») gère et répartit la charge de travail en adaptant la plage de fréquence et la tension d’alimentation (DVFS pour « Dynamic Voltage and Frequency Scaling »).

Cette gestion est indépendante du système d’exploitation et il ne devra donc pas être aménagé pour utiliser les Kal-El.

Au final, c’est un circuit qui consommera moins sur un usage moyen.

Mais quid de son prix ? Logiquement, il devrait être plus onéreux à produire que d’autres SoC à quatre coeurs puisque la surface de silicium s’accroît au gré de ce cinquième coeur.

Mais aussi et surtout parce qu’il nécessite deux types de transistors (présentant des épaisseurs d’oxyde différentes vraisemblablement), ce qui se traduit invariablement par des masques supplémentaires en fab (unité de fabrication de semi-conducteurs) et un coût par wafer (galette de silicium) revu à la hausse.

Notons que les performances du GPU devraient être multipliées par 12 par rapport au Tegra 2 (grâce notamment à ses 12 coeurs).

Et que Nvidia a procédé à des benchmarks pour comparer le Kal-El à d’autres quad coeurs de la concurrence.

Ceux-ci mettent en exergue l’apport d’un cinquième coeur.

Nvidia a publié un article sur le coeur compagnon et un autre plus général : ‘De l’utilité des quad coeur dans les appareils mobiles’.